Magazine Journal intime

J'ai testé la soirée de lancement Skynet Lili VIB

Publié le 11 décembre 2010 par Anaïs Valente

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J'ai eu la chance d'être conviée à la capitaaaaaaaaaaaaal' afin d'inaugurer le lancement de Skynet Lili VIB, la partie Lili qui répertorie les blogs de filles jugés sympas.  Et j'en suis, ce qui en jette grave de la mort qui tue la vie non ?  Oui, bon, c'est pas le Goncourt, le Pullitzer ou le Nobel de la Paix, mais ça fait plaisir d'être appréciée, on va pas se voiler la face.

Et pour une fois que la fiesta oùsque je suis invitée est à Bruxelles et non à Paris, ben j'ai décidé d'y aller, accompagnée de Rachou, autre blogueuse namuroise que je connais depuis pas mal d'années, et de Teddy, blogueur namurois.  Vlà déjà la première bourde anaïssienne : la soirée est ciblée filles, mais moi j'ai pas remarqué.  Donc j'invite Rachou, puis je lance l'invitation pour la seconde place dont je dispose sur ce blog et sur Facebook, sans précision.  Et vlà Teddy embarqué dans une soirée pleine de filles sur talons aiguilles.  Sauf moi of course, j'aurais bien chaussé mes Stiletto habituels, vous me connaissez, mais avec la neige, j'ai préféré jouer la prudence, et j'ai échangé mes talons hauts contre des bottes confortables mais néanmoins toutes jolies, j'ai nommé mes Pataugas (nan, on n'est pas dans Truman Show, j'ai juste envie de faire croire, une fraction de seconde, que, oui, why not, je peux m'imaginer perchée sur des Stilettos, habillée de noir, 47 kilos pour 1m79, regarde de braise et chevelure de feu).

Le rendez-vous est fixé à Namur pour le grand départ en 4x4.  Je vous le dis : on se la pète grave.

Bien sûr, j'ai pris la peine d'imprimer le plan de l'endroit où nous allons, un nouveau truc dont j'ai oublié le nom.  J'ai même imprimé les horaires de train, des fois qu'une tempête de neige nous empêche de démarrer la tuture.

Bien sûr, j'ai laissé toute ma paperasse à la maison.

Bien sûr, Teddy, un homme, un vrai, en mâle sûr de lui, refuse qu'on repasse chez moi chercher les infos, il connaît Bruxelles comme sa poche.

Bien sûr, le trajet se passe sans encombre, l'autoroute est dégagée, l'ambiance est bonne, on rigole bien, on sera à l'heure malgré le retard pris au moment du départ.

Bien sûr, une fois à Bruxelles, impossible de trouver l'endroit, dont nous avons tous oublié le nom.

Sans adresse, sans plan, sans rien, au milieu d'une ville sans piétons because la neige toute blanche qui squatte les lieux, ça va être fastoche.

Soudain, mon neurone se réveille et me murmure à l'oreille une idée canon.  Et moi de m'écrier "personne n'aurait un gsm avec internet par hasard ?"  Et nous vlà sur le gsm de Rachou (le mien étant, vous le savez, un vieux Samsung sans fonction utile, que je rêve de remplacer par un nouveau Hello Kitty avec fonctions vitales, comme par exemple un logo félin à l'affichage, du rose partout et Hello Kitty qui me sourit/souris/rat, enfin façon de parler, vu qu'elle a pas de bouche, contrairement à Musti dont la bouche est un X, on l'a remarqué récemment avec Mostek).

Après une demi-heure de slalom dans la capitaaaaaaaaal, découverte de petites rues en bonus, nous voilà à destination, avec à peine 20 minutes de retard.

Le lieu du jour s'appelle Aloft, et il est magnifique, surtout ses toilettes pour femmes que nous squattons dès notre arrivée. 

Nous rejoignons ensuite l'équipe Skynet pour les festivités. 

J'ai faim, bien que je me sois empiffrée avant le départ, à grandes bouchées de pain d'épice étouffe chrétien, histoire de caler mon estomac.  Et puis, même si on nous a promis de quoi nous sustenter, j'ai toujours un doute, me souvenant d'une soirée liégeoise soi disant-extraordinaire où je m'étais rendue avec Mostek, et qui fut plus bof bof que bof bof : snob, avec trois pelées cacahuètes et deux sandwiches gras. 

Mais les plateaux qui nous sont proposés suscitent en moi un réveil des papilles et laisse présager d'orgasmes gustatifs multiples.  Je me rue tout d'abord sur les blinis au tartare de saumon et poivre rose, totalement divins.  Je teste ensuite le foie gras sur pain d'épice moelleux à souhait et pas du tout étouffe chrétien.  Je continue avec les coupelles de crevettes grises à damner un saint et je conclus avec les coupelles de chèvre et tomates séchées, un vrai péché capital.  Le tout arrosé d'un vin blanc succulent (y'avait du champ aussi, mais j'ai évité, histoire de pas trop balonner, tant qu'à faire).  Tout ça semble très peu catholique pour mon fessier, mais je m'en contrefiche.

Les discussions, qui vont bon train (hé, y'a quasi que des filles hein), sont interrompues pour la présentation officielle de Skynet Lili VIB.  Je me sens l'âme d'une femme d'affaires, là, d'un coup, même si l'ambiance est plus aux réjouissances qu'aux affaires sérieuses.

Ensuite, retour aux festivités, où nous attend une ribambelle de cupcakes très très colorés.  Et voilà ma petite Anaïs, c'est enfin l'heure de ton premier cupcake, tu en rêvais depuis si longtemps, Skynet l'a fait.  Ils sont tout nacrés et couverts de perles en sucre recouvertes d'argenté, comme sur les nids de Pâques de mon enfance, trop mimi du bonnet, ces cupcakes. 

Je me lance donc et goûte mon tout premier cupcake, à la rose.  Enfin il paraît, car j'avoue que la déception est au rendez-vous.  Ecoeurant comme tout, ce cupcake.  J'aime la meringue italienne, mais là, trop c'est trop.  Déçue l'Anaïs.

Alors, on discute de tout et de rien pour oublier le goût du cupcake : de nos projets, de nos blogs, de nos jobs, des bébés très moches dont on n'ose dire à leurs mamans qu'ils le sont, de la joie de boire du champagne tiède dans des verres à eau et de Ben Simon, que quelques blogueuses auront le privilège de rejoindre à Paris (si le tirage au sort leur est favorable).  J'ignore totalement qui est ce Ben Simon, ou ce Simon Ben (quel est le prénom ?  Ben ? Simon ?), mais je feins de le savoir, en grande blogueuse hyper informée sur la mode que je (ne) suis (pas) (et ne serai jamais).

Entre deux parlotes, je teste le cupcake au chocolat.  Pas mal, mais écoeurant également.  Puis je grapille un morceau de celui au beurre de cacahuète de Rachel.  Très original, à goûter. 

Ensuite, le miracle se produit : je teste le cupcake à la violette (enfin je pense que c'est à la violette, les goûts ne sont pas très repérables, contrairement aux couleurs), puis je me rabats sur ceux à la rose, que je dévore allégrement.  Incroyable mais vrai, mais les cupcakes, plus on en mange moins ça écoeure, dingue de chez dingue.

Ça y est, je suis fan de cupcakes.

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L'heure du départ approche, l'heure de la séparation avec toutes ces blogueuses sympas à peine rencontrées, So fille, la fille de 1973, carnet ordinaire, carogribouillis...  Sans oublier ma petite Rachou et Teddy.

Nous repartons avec un gros sacs plein de chouettes cadeaux, dont un sac de Ben Simon, le fameux le seul l'unique, dont j'ai appris entre-temps, avouant pour finir mon ignorance, que Bensimon, c'est le nom de famille Serge Bensimon.  Jamais entendu parler.  C'est définitif, je suis pas une blogueuse mode.  Pas grave, j'ai de toute façon pas gagné au tirage, j'attendrai le grattage.  Mais le sac reçu de mon nouvel ami Bensimon est tout mimi, tout mauve, tout sac de sport.  Je fais pas de sport, ça sera donc mon sac de non sport.  Je vous épargne le détail de tous les autres cadeaux, pas envie de faire baver dans les chaumières.

Le retour à Namur se passe sans encombre et je rentre chez moi des étoiles pleins les yeux, de nouveaux blogs plein mon carnet d'adresses et du cupcake plein le bidou.

Illu de Carogribouillis.  Photo des cupcakes de Rachou.

PS : en vous écrivant ce billet, j'ai laissé cramer ma pizza hawaai du bon Docteur Oetker (pourquoi un médecin vend-il des pizzas, je vous le demande...)  Et même pas un petit blinis saumon ou un pain d'épice au foie gras à me mettre sous la dent, pffff, quelle vie.

Conclusion :

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