« Le dimanche, on lit au lit ».
Elle est moche, elle a de grandes oreilles, elle est trapue, elle est têtue, elle a des yeux globuleux, elle est gourmande pour ne pas dire goulafe, elle pète et ronfle pire qu’un mec… et elle est adorablement attachante.
Oui, je sais, on dirait que je parle de moi.
Meuh non, je vous parle de Dugly (de « dog ugly » : chien moche), cette petite boule de poils qui fait partie de la race des bouledogues français, qui a un jour envahi la vie de ses maîtres… pour leur plus grand plaisir… malgré quelques mésaventures.
Passqu’avoir un bouledogue anglais, croyez-le, ce n’est pas une sinécure. Pour en avoir confirmation, relisez la première phrase de ce billet. Je vous le dis : du bonheur, malgré les quelques petits inconvénients…
Ce livre plaira indubitablement aux propriétaires de bouledogues français (et autres races à nez aplati adeptes de pets et de grandes assiettes de bouffe), mais pas qu’à eux.
Ceux qui ont la joie de partager leur vie avec un pote de la famille de Dugly retrouveront, à travers ses aventures, leur quotidien jamais banal.
Ceux qui ignorent tout des bouledogues ne pourront que craquer… tout comme moi je l’ai fait il y a quelques mois, alors que, my god de chez my god, moi y’en a pas aimer les chiens. Mais quand on croise la route d’un bouledogue français, de ses pets monstrueux, de ses ronflements lancinants, de ses yeux tristes et de sa gentillesse légendaire… ben on ne peut qu’en devenir fou. C’est mon cas.
Et même si jamais je ne partagerai ma vie avec un ou une Dugly (quoique faut jamais dire fontaine je ne boirai de ton eau, qui sait si, quand je serai pensionnée, je ne craquerai pas pour la version mémère de ce chien, j’ai nommé le Carlin), partager les aventures en BD de Dugly, découvrir sa bonne bouille, ses pets auréolés de têtes de mort vertes que seul un proprio de bouledogue pouvait imaginer, ses facéties et ses postures attendrissantes… ce fut un réel bonheur.
Le tome 2 est annoncé pour le printemps… que du bonheur encore à l'horizon.