Magazine Journal intime

Se faire des amis comme ça…

Publié le 16 janvier 2008 par Pascal

18 avril 2008. J’arriverai à Paris à bord d’un train-couchette en provenance de Venise. Selon l’état actuel des préparatifs du voyage, je vais reprendre le train dans la même journée pour me rendre en province chez l’un(e) de mes trois ami(e)s. Je n’ai pas encore décidé de l’ordre. Bref, j’ai une semaine pour parcourir la moitié du pays.

1 – Soit je me rends à Chartres, près de Paris.

2 – Soit je me rends à Fontenay-le-Comte, près de La Rochelle.

3 – Soit je me rends à Clermont-Ferrand… près de je ne sais quoi !

16 janvier 2008.

1 - Je crois que je suis mieux d’ignorer l’invitation d’amis qui habitent près de Chartres. Ils m’avaient dit de les aviser dès que possible pour héberger chez eux. J’ai envoyé un courriel en novembre et une carte postale tout juste avant Noël pour les aviser de ma décision de voyager. À ce jour, je n’ai pas reçu de réponse et je ne vais pas m’imposer non plus.

(Dites donc, est-ce que j’ai une maladie contagieuse pour ne pas obtenir une réponse quand j’en attends une ?)

2 – J’ai reçu une lettre d’une connaissance qui habite près de Fontenay-le-Comte et qui se chargera, auprès de la commune où est né mon ancêtre, de voir avec la mairie s’ils veulent organiser une inauguration officielle (ou non) d’une rue dédiée à la mémoire de mon ancêtre. « Vous pouvez héberger chez nous sans aucun problème, la maison est assez grande. » Avouez que c’est très généreux de sa part surtout que j’ai rencontré cette personne que l’espace d’un avant-midi lors de mon premier passage en 2005.

3 – Je suis fermement attendu à Clermont-Ferrand, en Auvergne, chez un ami avec lequel je corresponds par courriel depuis 2002. Avec son épouse, il nous avaient reçu en 2005, moi et mon ex, dans sa maison de campagne et maintenant c’est à toute sa famille qu’il me présentera comme le « cousin du Québec. »

Nous avions été reçus comme des membres de la famille que l’on n’avaient pas vue depuis très longtemps. On nous avait ouvert les portes sans hésitations. En avez-vous des amis comme ça ? Je suis de moins en moins capable d’utiliser l’expression « maudits français » lorsque je pense à eux.


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