Mais ce canari est exceptionnel. Câlin, il se tortille sur moi pour se faire caresser. Espiègle, il se glisse dans un petit vêtement pour faire un numéro de cirque. Affectueux, il est sans cesse perché sur mon épaule à tenter de capter mon attention.
Ses maîtres en sont fous, mais j’apprends qu’ils vont devoir s’en séparer à cause de la nouvelle loi et du recensement. En effet, à la manière de la nouvelle loi sur les armes belges, tout qui possède un canari devra le signaler. Pire, si le détenteur d’un canari ne détient pas également un piano pour permettre à son animal de s’exercer, il devra le rendre. Mes hôtes, très honnêtes, ont décidé de rendre leur petit animal, même si cela leur déchire le cœur. Ils n’ont pas de piano. Je suis triste et révoltée.
Je décide alors de rédiger un billet « j’ai testé la nouvelle loi », en interrogeant en douce les créateurs de cette loi et les détenteurs de canaris. Mon souvenir est vague quant à cette partie du rêve, je sais juste que ça ferait un bon billet. Mes doigts me démangent.
Voilà où j’en suis Mesdames et Messieurs : vlà que je rêve de mon blog et que je rédige des billets en songe. Je suis définitivement foutue. Vous me retrouverez bientôt en photo dans la presse people, un entonnoir sur la tête.
Dessin de Manu.