Voilà deux semaines que notre ami Laurent Gbagbo se maintient au pouvoir par la force. Les apprentis sorciers autoproclamés panafricains, obscurcis par leur attitude de supporters, ne savent plus où donner de la tête. Battus en brèche, les pseudo résultats du Conseil constitutionnel ivoirien qui a fait un travail de titan remarquable d’amateur en invalidant 7 régions du Nord pour faire passer leur champion qui a ainsi réussi un brillant 51%. Cherchez l’erreur !
Un comique ivoirien disait récemment que: « il faut arrêter de mentir. Au Nord, même si on refait le vote, Alassane Dramane Ouattara ne peut perdre et les scores seront les mêmes. » Il est donc amusant de voir certains se baser sur le pourcentage gonflé ici ou là pour justifier l’injustifiable. La plupart des Ivoiriens le savent. Beaucoup refusent de le voir en jouant les autistes et les victimes de cette « fraude ». Mon oeil !
Alors que l’UE, les Etats-Unis et les…..Africains, les vrais, ceux qui veulent le bien de l’Afrique dont Raila Odinga le premier ministre kenyan, qui est sorti de sa réserve en demandant simplement que Gbagbo soit viré illico presto par la force, les gens honnêtes, n’ayant aucun intérêts, savent que Laurent Gbagbo a lamentablement perdu cette élection. Le reste n’est que du folklore.
Les militaires de Laurent Gbagbo se sont simplement installés dans les quartiers abidjanais acquis à la cause Ouattara tôt ce matin, pour qu’il n’y ait pas marche. Jusqu’à quand les militaires seront-ils ainsi mobilisés ? C’est sur le plan diplomatique que les choses peuvent devenir plus dure. Washington exhorte le président sortant à s’exiler. «Il y a au moins un Etat africain qui a proposé un départ ‘en douceur’ mais c’est à Gbagbo que revient la décision» a dit une source américaine.
En revanche, j’ai pas aimé la sortie de Sarkozy. Cet ultimatum qu’il donne à Laurent Gbagbo, alors que la plupart des dirigeants l’exècrent, c’est complètement déplacé. Le roitelet élyséen est vraiment givré et donne au sortant ivoirien -démocrate de pacotille-, et à ses zélateurs, des arguments de poids face à leur propagande. Il met même en danger les Français en Côte d’Ivoire. Ce qui est de plus en plus probable, même si Laurent Gbagbo se maintient au pouvoir par la force comme c’est le cas actuellement, il va finir à la Haye, à la Cour pénale internationale (CPI). Pas de doute possible. Quelle fin !
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