Cette question toute simple est une réaction à l’article de Buzz It « Tnajem Rou7ek, by Xplose« .
Tnajem Rou7ek?
Alors c’est ça les défis du nouveau millénaire? A qui mangera le plus de gâteaux avant de devenir gâteux? A qui explosera le plus de tympan en gueulant « J’y Taimeee » à un télé crochet? Ou mieux a qui fera le plus de looping, le soir à la sortie d’une discothèque, l’éthyloteste bloqué sur maximum « Ib3id la tétéhrak »?!!!
Notre vie est-elle vide à se point? La vie en elle-même n’est-elle pas déjà un défis assez noble qui devrait à mon avis s’auto-suffire?
En Tunisie, n’y a-t-il pas d’autres défis à relever? Je parle de vrais défis, pas des conneries dont on nous bourre le fion! Si votre réponse est non c’est que vous avez un sérieux problème à votre cerveau,… Consulter d’urgence un spécialiste. Si votre réponse est oui,… qu’attendez-vous pour vous bouger le cul!
J’ai horreur de ces pubs et donc de ces publicitaires poussé par ces société qui ne pense qu’à faire du profits en nous vendant du vent, pire qui essaye de changer les vraies valeurs d’une société par de pseudos valeurs à la mord moi le noeud!
Tnejem Rou7ek? La vraie question est de savoir s’il est possible de concevoir une autre société que celle de la consommation! Et la réponse est oui bien sur.
Sur Wikipedia j’ai trouvé un très bel extrait de ce qu’est la société de consommation: »
Dans les sociétés occidentales contemporaines, les relations sociales deviennent structurées par un élément relativement nouveau : la consommation de masse. Dans cette approche, la consommation n’est plus, pour chaque individu, le moyen de satisfaire ses besoins (théorie des besoins) mais plutôt de se différencier. Cette personnalisation tend à remplacer les différences réelles entre les individus par essence contradictoires. « La publicité tout entière n’a pas de sens, elle ne porte que des significations. Ces significations (et les conditions auxquelles elles font appel) ne sont jamais personnelles, elles sont toutes différentielles, elles sont marginales et combinatoires. C’est-à-dire qu’elles relèvent de la production industrielle des différences, par quoi se définirait, je crois, avec le plus de force le système de la consommation. » Dans nos sociétés où la consommation prend la place de la morale, le corps devient un objet, un capital soumis à un impératif de faire-valoir. Et même si la publicité a recours à des représentations érotiques, il s’agit en fait d’une censure du sens profond des fantasmes. Ces derniers sont étouffés par un jeu de signes sexuels codifié. Le pouvoir de la société de consommation est énorme. Il est à la fois destructeur et créateur : ce qui est matériellement détruit est ainsi souvent recréé de façon factice sous forme de messages, symboles ou signes : la relation humaine est remplacée par des hôtesses d’accueil souriantes chargées de » fluidifier » les rapports sociaux, dans les zones urbanisées la nature est recréée sous forme d’espaces verts… La société de consommation repose sur son propre mythe : « Si la société de consommation ne produit plus de mythe, c’est qu’elle est elle-même son propre mythe. À un Diable qui apportait l’Or et la Richesse (au prix de l’âme) s’est substituée l’Abondance pure et simple. Et au pacte avec le Diable le contrat d’Abondance. » »Enfin, je dis ça,… ça changera quoi?