L’identité forte qu’un catholique peut revendiquer, n’est en rien l’ennemie du pluralisme… Ce serait se priver d’humanité, constitutive elle-même de la diversité …( nous ne reprendrons pas ce débat, bien connu … Babel ..etc. .. ). L’expression d’une diversité peut ainsi être menacée sur une identité rigide… les identités multiples font la diversité et l’efficacité des échanges, pour un avenir mixte…
L’Eglise catholique, se doit de rejeter tout « reflexe de chrétienté », qui la conduirait, par le haut, à peser directement sur les décisions publiques. Pas de concordat, qui rognerait la « Laïcite ».
L’Eglise, à la lumière de l’Evangile, dans un esprit de « laïcité », se doit d’être humble, modeste, « relativisante » et motivante . Elle a, aujourd’hui, les moyens d’être exemplaire et de se défaire du reflexe communautariste, destructeur du pluralisme… Tout monopole affirmé d’une vérité est dangereux pour la démocratie, naturellement plurielle.