Deux soirées à emballer les cadeaux dans le stress. Déjà, j'avais super peur que le Haricot m'entende tant les ciseaux faisaient du bruit en découpant le papier... Mais le pire, ça a été la petite sortie hier vers minuit, en catimini, pour transbahuter l'équivalent d'un semi-remorque dans le coffre de mon break. Le froid, le grésil, le vent, rien ne m'aura été épargné.
Rien, pas même la vision d'apocalypse qui a failli me donner un arrêt cardiaque.
Imaginez, la campagne sombre et glaciale, la fenêtre lumineuse de ma chambre à deux mètres, la porte ouverte qui donne sur le couloir, et soudain, dans ce fameux couloir, la porte de la chambre du haricot qui s'ouvre lentement.
Si.
Damned.
Je lâche tous les cadeaux, je saute par-dessus le tas par terre, je fonce à l'intérieur, prête à réceptionner mon engeance maléfique qui pourrait bien se demander ce que c'est que ce cirque sur la table de la salle, et là, personne. Halletante, je vérifie aux toilettes: rien.
Je reprends mon souffle. Pas de panique, super lutin. J'avance à pas de loup vers la chambre du Haricot. Le chat m'observe, goguenard.
Je me dis que le petit a peut-être peur ou bien... Ou bien rien, la porte s'est ouverte toute seule. Un coup du côté obscur de la force sans doute. Je n'ai plus qu'à retourner sauver mes paquets du grésil. Life is a bitch.
Et j'éprouve une grande fierté à l'annoncer, mission accomplie ! Rendez-vous dans la nuit du 24 au 25 Père Noël !
Le Haricot, son papa, Smoke et moi-même vous souhaitons à toutes et tous de très joyeuses fêtes. Puisse le père noël vous gâter parce que je suis sûre que vous l'avez bien mérité !