Magazine Journal intime

J'ai testé la marche gourmande

Publié le 23 décembre 2010 par Anaïs Valente

J'ai toujours voulu tester une marche gourmande, vous savez, ce phénomène très à la mode en ce moment, où l'on marche durant un kilomètre avant de déguster l'apéro, puis deux kilomètres jusqu'au potage, deux jusqu'à l'entrée froide, trois jusqu'à l'entrée chaude, deux jusqu'au plat principal, un seul jusqu'au trou normald (ça se met bien là, le trou normand, me demande si c'est pas avant le plat, enfin bon, vous comprendre ce que moi vouloir explicationner hein ?) et enfin deux jusqu'au fromage et au dessert.

Les marches gourmandes fleurissent un peu partout dans ma région.  Eté comme hiver, puisque pas plus tard que le week-end dernier, y'en avait une, magnifique, très bonne, sous la neige en plus, un joli cadeau de la nature.

C'était à Floreffe, et moi j'étais à Yvoir, en train de tester un autre type de marche gourmande.

Tout aussi gourmande.

Mais un chouia moins marche.

Juste un chouia.

Départ du stand de chapeaux et sacs tenus par Mostek et une ancienne collègue et amie (ancienne pour collègue, pas pour amie of course).

Cinquante mètres jusqu'au stand de l'escargotière de Warnant, où je m'offre des escargots à la bièrre de je sais plus où et d'autres escargots à la sauce tomate lardons.

Vingt mètres jusqu'à la tartiflète, qui sent atrocement bon, mais n'est pas encore tout à fait prête.  On reviendra.

Trente mètres jusqu'au stand qui propose à boire : prune chaude, bête noire (ou belle-mère) chaude avec chantilly.  J'opte pour la bête noir, un régal de chez régal.  Et quand je vous dis régal, c'est régal, la boisson est brûlante, totalement noire, au petit goût de café, et son amertume est neutralisée par la chantilly, mmhhhhhhhhhhh.

Quinze mètres jusqu'au boudin (et aux avisances), que je prends noir nature et blanc à l'escargot.  On devient ce qu'on mange.

Vingt-deux mètres pour revenir à la tartiflette, enfin prête, que nous dégustons avec un petit vin chaud.

Vingt mètres pour revenir au stand chapeaux et sacs.

Vingt mètres pour aller chercher un vin chaud pour Mostek.

Vingt mètres pour en revenir.

Vingt mètres pour repartir chercher un vin chaud pour ex-collègue.

Vingt mètres pour en revenir.

Pause.

Vingt mètres pour aller reprendre un vin chaud pour moi, cette fois.

Vingt mètres pour en revenir.

Après tous ces vins chauds, trente mètres pour tituber jusqu'aux cougnous en tous genres, z'en font même au lard !  J'opte pour le cougnou au chocolat blanc, un délice.

Quarante mètres pour revenir aux chapeaux et sacs, soit dix de plus que d'habitude, mais le vin chaud me fait zigzaguer.  Tiens, et si j'en prenais un petit troisième, ça réchauffe tant...

Cinquante centimètres pour tendre la main vers un bout de patate au foie gras.  Délicieux la patate au foie gras, super substitut au toast que la patate chaude, je vous le dis.

Cent mètres (la route est longue) jusqu'aux cuberdons.  Saveurs variées : framboise (le classique), violette, rose et pomme.  Je prends violette, ils sont divins, craquants dehors, bien coulant dedans.  Au passage, dégustation de tous les autres goûts, ainsi que des macarons.  Tout est fabriqué maison, et je m'extasie devant la beauté des cuberdons.

Cent mètres pour revenir aux chapeaux et sacs... 

Après cette looooooooooooooongue marche gourmande, retour au bercail.

Et une chtite photo du stand.  Nan, le bonhomme c'est pas Mostek, Mostek est derrière.  Chuis douée en dessin hein, avouez...

Copie de divers 071.jpg


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