Tu me manques sale fils de pute.
C'est pas tant ta petite gueule d'enfoiré qui me manque que tes conversations de merde et tes rires à la con.
Je veux bien dire que tu es une enflure, mais une enflure comme toi, ça s'apprivoise avec le temps et on s'y fait, on s'y accroche.
Un peu comme le hachis de poisson dans le plat en verre.
Alors oui connard, tu me manques pour de vrai même si je te hais tendrement, doucement.
Parfois, je repense à mes envies de te foutre une droite et je me dis que je ne ressens ça pour personne d'autre, ce qui sans doute veut bien dire que c'est un signe et que c'est quelque chose et que c'est important et que c'est beau.
Je suis ton étoile puante et je tiens bien la barre : tu es mon sextant aussi bien que sex toy, tu me manques.
Je m'attache aux enculés dans ton genre et aux salops de ta facture mais personne n'a ta stature, ça c'est grave clair.
J'aimerais tant foutre des coups de poing mais les connards comme toi, ça ne court pas les rues.
Alors je t'en prie, reviens : j'ai besoin de mordre et de filer une raclée à quelqu'un.
Et pis j'ai fait des coquillettes au beurre.