La trêve des confiseurs

Je ne sais pas pourquoi cette période s’appelle ainsi et je dois vous avouer que je m’en fous un peu de le savoir. Je respire enfin : les fêtes de Noël sont passées. Il n’y a plus qu’à attendre que le jour de l’an fasse de même et nous en serons enfin débarrassé, de toutes ces fêtes.

Car je ne les aime pas beaucoup, comme pas mal de gens d’ailleurs. Mais moi, c’est venu tout doucement, avec les tracas, la famille, les problèmes de toutes sortes. En bref, je n’ai qu’une hâte, que tout cela soit terminé.

Cela ne m’empêchera pas d’espérer que vous, vous ayez tout de même passé de bonnes fêtes de Noël et que vous ayez été gâté. Moi, je l’ai été au-delà de ce que je souhaitais même !

Ainsi donc, petit papa noël est passé chez tout le monde (ou presque) et je m’en vais vous raconter une petite histoire pour vous endormir ce soir :

C’était au temps d’hier. Le futur, vous connaissez ? Mais y pensez-vous quelquefois ?

Donc, disais-je, c’était Noël cette nuit là et partout dans le monde, on s’était réuni en famille. Même les gens habituellement solitaires, avaient trouvé un petit foyer pour réveillonner.

A minuit, d’une seule et même voix, chaque individu avait entonné une mélodie que l’on apprenait tout petit et que chacun connaissait par cœur. Un chant doux, un chant de Noël poignant, qui s’élevait de toutes les gorges et ce chant là unissait tout le monde :

“Douce nuit,

Sainte nuit…

Ce simple chant reliait les gens les uns aux autres, tandis que les pays s’unissaient aussi, ainsi que les continents. Il était ininterrompu et durait jusqu’à ce que tout le monde ait vécu Noël.

D’une voix forte et vibrante, chacun vivait cette trêve là, et on nommait ce moment exceptionnel,  la trêve des chanteurs.

Alors, à choisir, préférez-vous la trêve des confiseurs ou la trêve des chanteurs ?

ZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ !!!!!!!!!!

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