Salut les galériens, vous êtes revenus de Roissy ? C'est l'heure des voeux. Bon, je reconnais que presque un mois sans donner de nouvelles sur le bloug, c'est à la limite du conseil de discipline 2.0, mes pâtes de fruits. Mais tu me connais, hein, je ne disparais jamais pour de bon. C'est que j'ai promis à Thérèse que je ferais toujours face à l'adversité avec beaucoup de dignité, tu comprends.
Donc, c'était Nouël ce ouikène, et on s'est tous retrouvés coincés chez nos parents, avec le foie gras, le saumon et les huîtres, parfois des cadeaux, souvent des siestes et presque systématiquement des engueulades parce que, vraiment, c'est plus possible de laisser passer une occasion de se bouffer le nez maintenant qu'on ne vit plus sous le même toit et qu'on se voit tous les trois mois. Ah, et aussi, on a eu la réjouissante (mais néanmoins flippante) perspective de rester coincé là-bas jusqu'en 2011 à cause de la neige et du verglas. Le Noël le plus glacé de l'après-guerre, qu'ils disaient dans les journaux télévisés (je crois que ça faisait bien six mois que j'avais pas regardé un JT, d'ailleurs, tout ça pour tomber sur un bulletin météo de 25 minutes, j'aime autant te dire que je ne regrette pas mes statistiques sur les "petites robes sexy de Catherine Laborde").
C'est beau, l'esprit de Noël. J'ai pas regardé Sissi (ça passait, au moins ?) , mais y'avait un documentaire sur Romy Schneider sur Arte, et c'était bien aussi. Une caution intello est bonne à prendre à tout moment. J'ai fait des cadeaux, et j'en ai reçu. J'ai la flemme de les revendre sur Ebay. Quelqu'un veut des chaussettes ? On a causé, on s'est pelé le jonc dans la chambre d'enfance où règne la chatoyante température de 11°C, on a essayé le Kinect et on a vomi ses poumons pendant trois jours, tout en soldant les comptes de vacheries avec la famille. Quand je dis "on", je cause de moi, hein. Je pense que j'y retournerai d'ici l'été prochain. Peut-être. Mon ingratitude me perdra.
Tout ça pour dire quoi ? Bah rien. Je suis absent du bloug parce que, comme souvent, je n'ai pas le temps, ou parce que je ne le prends pas, ce qui revient au même. Tu le sais, toi qui as un blog en cette fin d'année 2010 (parce que tu es méritant et que tu aimes contribuer à la subsistance des tendances vintage) : ça demande du temps et de l'investissement, de se foutre devant un clavier et de déblatérer de l'article au kilomètre. C'est un sacerdoce d'autant plus grand que désormais, plus personne ne vient commenter ta prose, que l'interaction est proche de zéro si tu n'es pas un bloug influent. Et quand tu vois, en plus, que les commentaires, les lul et les langue-de-putages sont barrés sur Touitteur, la tentation est grande d'aller participer à cette grande récré au lieu de rester dans ton coin avec tes posts de 70 lignes qui sentent le formol.
Bref, c'est de la vocation au sens noble, de continuer à pondre de l'article de bloug à l'aube de 2011. Et c'est un luxe, aussi, quand ton temps ne t'appartient pas vraiment.
Donc ? Je ne vais pas te laisser tomber dans les méandres ouèbesques, va. Je suis juste occupé à mal gérer mon temps. Mais je vais revenir et boucler l'année. Avant, peut-être, de lancer une nouvelle (et lente, parce que c'est comme ça que ça fonctionne ici) révolution qui va bouleverser la tête de ce bloug en 2011... J'ai hâte.
Et sinon, si tu as des trucs marrants à lire, à regarder ou à jouer sur le ouèbe, n'hésite pas à balancer ta came ici, parce que cette semaine, c'est un peu le désert intergalactique au boulot.
Demain, ou un autre jour, j'essaye de pondre la pop-pouffe de décembre.
Je t'embrasse bien fort et te souhaite beaucoup de succès dans la revente de tes cadeaux de Nouël.
XOXO