Magazine Jardin

Sambucus palmensis

Publié le 28 décembre 2010 par Sambuca

Où en est mon sureau des Canaries ? Le plus ancien et plus grand exemplaire à Veneux est impossible à protéger à cause de sa taille. Vu de loin il semble qu'il n'a plus de feuilles ou juste quelques feuilles fanées qui pendent. Mais est-ce dû au froid ? Le froid n'a atteint que -6°C et il a déjà supporté sans broncher -8°C. Si on approche on voit des jeunes pousses en parfaite santé :

palmensis veneux 28 déc 2010 001.jpg

palmensis veneux 28 déc 2010 004.jpg



Le froid a peut-être accéléré la perte du feuillage mais cela se serait produit comme tous les ans lors du débourrage en décembre ou janvier. C'est ce que va confirmer la branche cassée ramenée dans la maison qui a évolué de la même façon.

Je vous avais dit que la seule perte enregistrée sur ce sureau après la première vague de neige, c'est une branche cassée par le poids de la neige trouvée le 11 décembre. J'avais ramené cette branche dans la maison. Je pensais faire des boutures puis j'ai renoncé parce que j'en ai deux à Veneux et deux à Romilly. Mais je l'ai débitée en petites branches que j'ai mises dans un vase avec de l'eau du robinet sans rien d'autre. Les feuilles du 11 décembre ont complètement séché, elles tombent dès que je les frôle. Mais il y a des jeunes pousses et on voit le début de développement des racines qui se produit surtout au niveau des lenticelles. Toutes les petites branches, 6 en tout, sont prêtes à planter. Pas difficiles les boutures de Sambucus palmensis.



palmensis 3 bout veneux 28 déc 2010 006.jpg



palmensis bout veneux 28 déc 2010 008.jpg



palmensis bout veneux 28 déc 2010 015.jpg



palmensis racines veneux 28 déc 2010 006.jpg



palmensis racines rec veneux 28 déc 2010 pp 003.jpg



palmensis racines rec veneux 28 déc 2010 pp 006.jpg



palmensis racines rec veneux 28 déc 2010 pp 009.jpg



Devant tant de bonne volonté je vais mettre ces boutures en terre dans des pots pour les protéger du reste de l'hiver. Cet hiver exceptionnel me fait peur. Pourrait-on dépasser les – 10°C au-delà desquels sa survie n'est pas garantie ?




Retour à La Une de Logo Paperblog

Magazine