Je tapotais le clavier de mon netbook, surfant sur télérama et national geographic... Bon en fait, facebook et danstonchat (vas y, clique Maman, tu vas rigoler!). Une recherche facebookienne plus tard et son profil se présentait à moi, ce sourire aussi charmant, ces cheveux toujours aussi inexistants. J'ai surement esquissé un grand sourire, mes joues ont encore une fois rougi.
Je n'ai pas osé tout de suite lui écrire, me demandant quoi écrire à part le sempiternel 'Comment ça va depuis le temps ?!'. Je me suis lancée le jour suivant, laissant mes doigts libres d'action, le résultat n'était pas mal et j'ai envoyé. Plusieurs jours ont passé, ma boîte restait vide.
Aujourd'hui il a répondu... Moi hésitante à ouvrir ce mail. Ça vous arrive de mettre des plombes à ouvrir un mail vous ?! Je déteste ça, ça n'est qu'un mail ! Je voulais prendre mon temps pour savourer ses lignes mais je les ai dévorées en quelques secondes: une vorace! J'ai rigolé, il est resté fidèle à lui même. Il me tutoie, je le vouvoie, non rien n'a changé.
Pas une once de séduction, je n'ai toujours eu que de l'admiration pour lui ou alors j'étais frappée par le syndrome 'lycéenne amoureuse de son prof' sans le savoir... Un déni d'amour ?!
Il fut le premier à me parler des États Unis, le premier qui rendit la géographie un peu sexy, il fut source d'inspiration. Un prof que je n'ai plus côtoyé depuis 12 ans, le choc passé d'avoir de ses nouvelles, faut il franchir le cap et aller prendre un café ?! J'aimerais tant, il est ce que j'aime chez l'être humain (homme/femme): le savoir, la connaissance. ABSOLUMENT RIEN DE SEXUEL !
Il fut donc mon prof, le prof à la Patrick Bruel, celui qui vous écoute, celui qui comprend, celui qui engueule, celui qui soutient, celui qui donne envie de se surpasser...
J'ai mon petit cœur tout en émoi mais pas l'émoi amoureux, juste le bonheur de retrouver une personne qui a compté...