Magazine Journal intime

Jean-Paul Filion, l'auteur

Publié le 31 décembre 2010 par Claudel
Jean-Paul Filion, l'auteurJ’ai oublié comment c’est arrivé, quand je l'ai rencontré, j’ai oublié pourquoi j’avais aimé, mais je me souviens du nom de l’auteur, je me souviens avoir deux de ses livres dans ma bibliothèque, dont un dédicacé à nos deux noms. Je me souviens que l’artiste de nos-pinceaux avait aussi été touchée par ses tableaux et en avait même été inspirée au point où elle a peint une petite série d’instruments de musique à la manière de…
Il est peut-être connu par sa chanson « La parenté est arrivée » très de circonstance en ce dernier jour de l’année, mais pour moi, ce fut d’abord le frère de Marcel, électricien réputé dans toute la Petite-Nation mais surtout celui qui m'a écrit : « Du réel au pays de l’imaginaire, il y a la distance qu’on veut bien y mettre ».
Et j’ai retrouvé un texte que j’avais écrit alors, probablement en l'an 2000. Je le publie à nouveau, ici. Juste pour lui dire un dernier au-revoir.
J'aime les mots et les peintures. J'aime que les mots et les peintures me fassent rêver. Le livre de Jean-Paul Filion, paru aux Écrits des Hautes-Terres, a réussi mieux encore: il m'a fait m'envoler. Au-dessus des arbres et des êtres. Au-delà de moi-même. Je m'écartais justement du plus beau de mon âme, me laissant envahir par tout ce qui ne coule pas. Il m'a montré la source. Les conteries de Jean-Bel, à lire pour se souvenir comment voir la vie autrement, à entendre le violon qui fait rêver et à regarder un peu mieux nos ailes qui nous permettent de nous envoler.
Merci à Jean-Paul Filion de l'avoir écrit. Merci aux Écrits Hautes-Terres de l'avoir publié.
Un livre qu'il faut relire deux ou trois fois dans la même semaine et qu'on peut reprendre n'importe quand. Des histoires qui se lisent en une heure, mais alors tu n'as rien goûté, rien digéré, elles passeront d'un seul coup sans s'attarder dans ta mémoire, encore moins dans ton imagination. Il faut les reprendre, une par une, pour les lire avec plus que les yeux. Avec les oreilles, avec les images des violons bleus, avec la folie qui nous habite tous et qu'on relègue aux oubliettes de l'enfance croyant faussement que c'est leur place. Et chacune alors vous fera des diamants dans le sourire et les phrases vous resteront dans le coeur comme des notes de «violon-ciel»
(page couverture publiée aux défunts Écrits Hautes-Terres)

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