Je vais juste, aujourd’hui, vous mettre un poème. C’était un cadeau de Noël que j’ai écrit et offert à mon chéri. Je vous le livre à présent (avec son accord), parce qu‘il n’y a rien de plus fleur bleue que d’écrire un poème pour son chéri !
Un Abri Sûr
Tes bras m’embrassent.
Murs épais d’une grotte
Ton corps, sur moi, se referme.
L’obscurité, si apaisante,
Couvre la source désaltérante
Quand je me réfugie dans ta fraicheur.
Que les pierres de ta solide montagne,
Me conserve à l’écart du soleil écrasant.
Éloignée de la tempête déchainée,
Loin de la cruelle nature hostile,
Que tes bras tendrement enlacés
Soit mon abri sûr, mon refuge.
Tes mains m’enlacent.
Remparts infranchissables
D ’une ville inébranlable.
Ta chair, telle une immense place,
Abritée du vent, des déferlantes,
M’apporte paix et paisible silence.
Que ton enceinte, fort indestructible,
M’écarte des sombres douleurs physiques.
Protégée de l’amère et dure souffrance
Loin des heurts et des cahots de la vie,
Que tes mains, sur mon corps, refermées
Soit mon abri sûr, mon doux havre.
Ton souffle me couvre.
Grilles si protectrices,
D’une prison enviée,
Aux douces idées enivrantes
Et remplie de beautés. Me voilà
De ton âme, belle prisonnière.
Que tes fenêtres étroites, ouvrant sur ciel,
Me cache la méchanceté des mauvais hommes.
Enfermée dans ton esprit tant désiré,
Loin de leurs moqueries, viles pensées,
Que ton souffle, couvant, apaisé
Soit mon abri sûr, mon asile.
—
Demain, dimanche : une belle fleur bleue !