Quelle mésaventure.
Car pour l'instant, ce n'est que ça.
Mais après ?
Voilà, adresser ses voeux à des personnes à qui l'on fait signe une fois dans l'année… le 1er janvier, je trouve ça moyen. Même s'il arrive qu'on leur souhaite également de joyeuses Pâques, par exemple. Deux signes alors, en un an, c'est peu. On ne se souvient parfois même plus des raisons qui motivent ces deux "coucou".
Je trouve ça moyen, mais je ne suis pas moins sociable que la plupart d'entre nous.
Donc j'adresse des voeux en jugeant que c'est moyen.
Je le fais par mail, moderne je suis aussi.
Parmi les personnes à qui j'adressais des voeux tout à l'heure, il y en a une qui s'appelle Nadine.
J'ai toujours connu Nadine et c'est bien pourquoi j'ai toujours évité de la fréquenter.
Mais chaque année, je lui envoie mes voeux.
Il y a moins d'une heure, j'écris donc :
"Chère Nadine,
Pour l'année qui commence, permets-moi de te souhaiter…".
Et là, je ne sais pas pourquoi, en pensée, j'ai vu Nadine, je l'ai entendue… et mes doigts se sont mis à s'énerver sur le clavier : ils obéissaient aux sentiments peu flatteurs qui cavalaient dans ma tête. Je ne me sentais pas honteux, mais ça m'ennuyait car ce n'est pas pratique d'écrire ce que l'on pense alors qu'il faudrait écrire ce que l'on ne pense pas.
Mais la mésaventure restait putative.
Quand mon index droit a bondi… pour cliquer sur "Envoyer".
Pffffiiiit.
J'ai instantanément repris la main sur mes doigts.
Mais concernant Nadine, j'ai très peu d'idées.