« Aimer ce n’est pas se regarder l’un l’autre, c’est regarder dans la même direction. »
St Éxupéry
Alain n’aime pas le lundi matin quand il doit retourner au bureau, s’engouffrer dans le métro, 18 stations à rester debout. Souvent il se dit à quoi bon rouvrir ce livre chaque matin. Il connaît déjà son destin, la fin étant la même pour chacun. Heureusement, il y a Alice.
Alice, elle est tout ce qu’il aime. Par ses yeux, vivre est un délice. Sans ses mains, être est un supplice. Alors, il rêve d’elle en silence.
- « Oh Alice suspend –moi dans le temps, accorde–moi ton éternité. Je boirai l’eau de ton calice, Alice. Peu importe qu’il soit ou non de merveilles, ton pays je le ferai mien… »
Alice, elle se doutait bien de ce qui consumait son voisin. Elle voyait il rougissait quand, par hasard elle lui souriait. Elle le trouvait plutôt charmant ce grand benêt un peu distant alors elle fit le premier pas.
- « Alain, aujourd’hui c’est notre non-anniversaire, il faut absolument le fêter. Allons prendre le thé, manger des gâteaux colorés. Je voudrais t’offrir mes merveilles, mon pays, je le ferai tien. »
Ainsi ils se prirent la main, chacun traversa le miroir… Ce qui n’est pas dit dans l’histoire, c’est où ils se trouvent à présent. En tout cas depuis ce jour là, leurs bureaux sont restés vacants.
Le 9 janvier, merveilleuse fête Alice, et joyeux non anniversaire à tous les autres !