Voilà de quoi vous rendre perplexes.
Vous connaissez cet arc-boutant sécuritaire.
Quand ils disent "vidéosurveillance", ils disent tout.
Quand j'entends leur résumé, quand je le lis, eh bien… eh bien, j'ai la chair de poule.
Comme si, à leur arc-boutant, je répondais par un arc réflexe.
De prendre la tram', d'aller faire mes courses au supermarché, de travailler et cetera, avec un oeil au-dessus de moi, ça me rend drôle.
Or, quand je suis drôle, je n'aime pas ça.
Cette caméra qui me suit, qui m'épie, en réalité, elle me cherche.
Dans son idée, à cette machine, je suis un danger potentiel.
Je pourrais.
Il se pourrait que je.
Quelque chose de mal, bien entendu.
J'aurais donc une sale gueule.
Ce qui n'est pas vrai, cela va de soi.
En revanche, j'ai la chair de poule.