Et moi je vais mourir , bientôt seul Dieu sait
comme le peuple de Palestine là
sans aucun droit, traités en sous hommes,
rejetés, balayés par les vents de sable
et en face la blancheur d'immeubles neufs et proprets
prêts du tram construits par les français
les femmes dans les rues affamées de liberté
prêtes à mourir pour une patrie, leur dignité bafouée!
j'ai pleuré, oui j'ai pleuré de voir l'incompétence,
de ces gens, qui se prétendent justes, ceux du hamas
affamés de gloires , qui laissent ses enfants se suicider
leur taille remplie d'explosifs:quel récompense,
mais quelle récompense attendent -ils de tels actes
de cette barbarie ambiante, et en face les bullz
qui rétament la terre, la retournent, que des crevasses
de grands trous, le désert inventé par l'humain,
bien sur lui, qui a l'amnésie de ses ancêtres,
l'amnésie des premiers arrivants, prêts à vivre ensemble!
et les puissants attablés à découper le monde
comme une grosse orange, les accords de Yalta!
des guerres à n'en plus finir, Asie , Afrique, Europe
jamais autant de morts depuis la seconde guerre
et ces confettis d'états qui s'entretuent,pour un même destin
la Jordaniequi cède ses terres par obligation,
mais refuse de les donner aux palestiniens
ils préfèrent voir leur ennemi s'accaparer;
ils font la paix, mais quelles contreparties
pour les palestiniens, que comprendre, que dire
je voudrais savoir, je suis infirme, et je vis le cancer
jour après jour, comme un ennemi qui prend possession
de mes membres, me punit et me brime; j'en ai pleuré
puis j'ai compris que le combat ultime se jouerait
de toute façon, et qu'il fallait se battre
malgré tout, même à mains nues, à racler le sol de mes ongles
je veux plus, je peux parler, nous pouvons parler
crier, dire les choses vraies : Septembre noir
les massacres, population réduite au silence
population réduite au silence,
au silence,
au silence...