Magazine Journal intime

Que faire lorsqu’on quitte sa boite

Publié le 18 janvier 2008 par Bebealien

Ce soir, après deux ans et quelques de loyaux services, je quitte ma boite. Officiellement pour divergence d’opinion, officieusement parce que ces connards se sont bien foutus de ma gueule, d’ailleurs je vais leur crever les pneus, violer leur maison et piller leur petite famille. Mais on va retenir la version officielle. Du coup, et comme on est vendredi, mon post à la kon du jour sera sur tous les trucs idiots faisables quand on se casse d’une boîte. Chacun avec ses avantages et ses inconvénients.

Comment partir en fanfare de sa boîte.

1° Au revoir, au revoir président….. au revoir, au revoir, président…
Je crois que la palme toute catégorie confondue au royaume des tucs crétins mais jouissifs à faire reste encore ce que la Française des jeux a illustré dans sa fameuse pub. Arriver en caleçon en plein milieu d’une réunion, avec un masque idiot et chanter une petite chanson au chef reste quand même le top du top 50 du best truc ever kro kro bien.
+ : si vous avez une caméra, vous allez faire un massacre sur youtube
+ : le plaisir jouissif de se balader avec un slip sur la tête dans les locaux que vous avez arpentés si longtemps en costard qui fait chier
+ : la possibilité de lancer une mode. Pour l’instant c’est resté à l’état de pub concept. Mais si des mecs appliquent vraiment l’idée « au revoir président » ca peut lancer une vraie mode
+ : ca poutre du gnou sévère et en plus vous pouvez montrer votre collection automne/hiver de slips troués
- : franchement je ne vois pas : de la classe, du fun, de la célébrité et des femmes faciles, que demander de plus…

Allez tous en coeur : Au revoir, au revoir présidenttttttt !

2° Partir en retournant les bureaux des collègues.
Ca, c’est mon activité favorite. L’avantage, c’est qu’il n’y a pas besoin de partir pour s’y adonner. Question embarras, le meilleur moyen de retourner un bureau est de le couvrir de schrad (les déchets des déchiqueteurs de documents). Non seulement ca fait plein de lanières de papier chiantes à ramasser, mais en plus le déchiqueteur crée plein de poussière super envahissante et encore pire à ranger. Mais le summum reste encore de faire un retournage de bureau artistique. Perso pour Noël, après un schradage en règle, j’ai créé une crèche avec des nains de jardin sur le bureau d’un collègue. J’en suis encore fier 2 ans plus tard et mes collègues m’en parlent encore avec une admiration teintée de respect…
+ : le schrad, ca fait comme de la neige, du coup c’est un peu noël tous les jours
+ : en schradant un bureau, vous en schradez dix, car celui qui essaiera de ranger en mettra partout, et forcément sur le bureau des collègues
+ : il y a possibilité de faire du retournage artistique et vous vous ferez respecter et aimer par vos pairs, surtout par la blonde à gros seins/le brun ténébreux du bureau d’à côté…
- : vous risquez de vous foutre de la poussière de papier partout en le faisant

Une technique originale de retournage de clavier, avec des graines placées sous les touches

3° Insulter tout le monde en partant.
Une fois vos papiers de libération signés, votre solde de tout compte dans la poche, la tentation reste grande d’aller voir votre connard de chef pour lui dire le fond de votre pensée et surtout à quel point une amibe est super intelligente par rapport à lui. Le traiter de noms d’oiseaux à base de « payday » « enculay » « gros gayz » « petit ponayz » « ca va chez touayz ? » est souvent très forte..
+ : c’est over-jouissif
+ : vous dites tout haut ce que tout le monde pense tout bas
+ : ca défoule et ca fait du bien, en plus vous attaquez sa virilité machiste en subodorant qu’il apprécie les orgies du Fucking Blue Boys
- : s’il fait vraiment des orgies au Fucking Blue Boys, vous avez l’air d’un con, d’ailleurs même si ce n’est pas le cas, vous avez de toute manière l’air con. C’est pas parce qu’on est homo qu’on a pas un petit cœur tout sensible qui bat sous ce torse parfaitement épilé, luisant d’huile de massage, ces fesses rebondies appelant à tout prix une grosse b… euh pardon je m’égare.

Arnold, montrant la pose à tenir pour insulter copieusement son chef

4° Crever les pneus, partir avec les infos clients, voler la caisse…
Là on tombe dans le mesquin. C’est souvent jouissif là encore, car vous roulez cette boîte d’empaffés qui vous payait moins que le smic horaire avec vos 90h de travail par semaine, avec deux pauses pipis de 2 min autorisées par mois. Mais souvent, c’est po kré kré bien. Et puis vous pouvez vous retrouver en zonzon.
+ : ca fait du bien
- : c’est dangereux
+ ou – ca depend de vous : vous allez devoir aimer les douches entre hommes (ou entre femmes)… la, ca dépend de vos goûts… perso c’est pas mon truc, à moins qu’ils m’envoient en prison de femmes, mais j’y crois moyen.
- : ca peut coûter plus cher que ca ne vous rapporte en plaisir instantané…

Nihihihi j’ai la caisse, my precious !

Je n’ai cité ici que quelques possibilités sur les très nombreuses faisables. Y a plein de possibilités à explorer : démonter les pcs, et en planquer les morceaux un peu partout, scotcher son ancien chef sur son siège, foutre du cirage sur le téléphone, planquer un vieux fromage dans un plat qui pue (afin de favoriser la prolifération bactériologique) au fond d’un tiroir, mettre du schrad partout (dans les manteaux, sacs….). Pour la petite histoire j’ai déjà pratiqué tout çà, et c’est plutôt sympa à faire… En tout cas vous avez maintenant suffisamment d’idées pour vous amuser !


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