A 14:21, en regardant ce souci qui anime certains républicains qui s'inquiètent d'éventuelles connivences, voire collusions, entre journalistes politiques et politiciens, je me disais qu'il y aurait quelque chose d'anorexique à demander à des gens qui se cotoient de ne pas se faire la bise ou de déjeuner ou que sais-je qui serait de toutes façons intenable, mais que le problème venait plutôt de cette méthodologie machinique avec laquelle les journalistes travaillent qui, si elle règle leur quotidien, forcément d'une part les ensuque, comme tout ce qui semble donner raison et court-circuite les questions, et d'autre part produit toujours les mêmes résultats, ici par exemple la même fonctionnalisation idiote de "l'information" réduite à un gadget efficace. A 14:22, je me disais que la production journalistique est incroyablement inintéressante et qu'on ne perdrait rien à ce qu'elle décroisse pour leur laisser le temps de... se surprendre eux-mêmes tiens... A 14:23, je me disais qu'une méthode n'est efficiente que le temps de son établissement. A 14:24, je me disais que j'allais boire un café.