sur les quais

 
sur les quais j'ai promené longtemps,
jusqu'à vingt heures et la nuit approchant
je regardais ce bateaux amarrés à leur bitte
et j'écoutais le cliquetis des vagues
quand soudain comme un bruit de pétard!
j'ai couru, il était allongé là, le sang coulait
au sol ; les gravillons rouges ternes
formaient des auréoles brunes
comme sous l'effet du vent.C' est par là
ai-je en tendu dire, je me suis retourné
ils arrivaient sur moi à petits groupes
hurlant à qui voulait, regardez-le
vite, il achève sa victime, (20h30 merdique)
trop, on voit trop d'épisodes de polices,
moi je préférais Maigret,moins d'erreurs
mais là j'ai pris mes jambes à mon cou
j'ai couru, couru d'une force insoupçonnée
pour éviter l'erreur judiciaire; caché
sous la bâche d'une vieille barque,
merdum, j'me suis pissé dessus,mais, tant pis
pour la gloire; il faut savoir sauver ses fesses,
mais bordel, le conscient et le mental,
sacré Bigard et ses psy,z'avaient pas prévu ça!
déjà le mental, se tirer vite fait, la conscience
se fabriquer un alibi. J'AI Appelé JOSIANE
elle saurait bien me tirer de là , la Josiane
enfin j'espère? J'AI Pleuré , tout éveillé
dans mon lit, bah, juste un rêve, c'était mieux
après tout, les draps mouillés on verra demain