Magazine Journal intime

Souffle.

Publié le 30 avril 2007 par Atlas

Il n'est pas encore bien parti ce temps où Safi se faisait victime de préjugés dont les auteurs ne sont que ses enfants. La taxant d'un haut taux d'impurté dans l'air, et brodant pour la vraissemblance toutes ces petites histoires, comme le refus de quelques américains de s'y installer lors d'une mission au complexe chimique par exemple. Cependant, la ville renaît en pleine santé. Elle devient de plus en plus un choix privilégié pour les européens en retraites, de par la paisibilité économique qu'ils peuvent s'y offrir d'abord, mais surtout par la beauté victime.
Stop! les industrie chimiques (engrais...) ou parachimiques( cimenterie...) ne sont plus porteurs de virus nourrissant les fausses intentions surtout. Sans pour autant débattre la relativité de l'impact réel sur l'échologie de la province, il est utile de sécuriser tout intéressé par l'adhésion complète de la plate forme industrielle aux normes triplement exigées par les systèmes de management de qualité, de l'environnement et de la sécurité, sans compter la soumission à un certain nombre de protocoles régissant la promotion du facteur humain et participatif dans le developpement durable de la ville. 
Sur site, et suite au choix stratégiques du géant mondial de l'industrie du phosphore, Safi n'abrite plus les transformations azotées des fértilisants; opérations mutée à Jerf Lasfar.  Celà vient courroner la fleurisation de Safi qui semble n'être qu'un but intermédiaire vers une ville aux normes modernes.
A petits pas, à grands pas, de grè, malgrè: Safi est en route de se faire admirer de nouveau et d'une façon durable. Aimons-la puisqu'elle fait parler d'elle déjà!


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