LA MÈRE
la mère : reviens sur terre
disait-elle, où suis-je si
je voyage ailleurs qu’ici
je me fichais de la terre
je n’expliquais pas la lumière
et je donnais ma langue au chat
pour qu’il me parle avec sa voix
j’écoutais tout de travers
je buvais le clair et l’obscur
je creusais de l’ongle la tombe
où retrouver les Dioscures
et les feux Saint-Elme de l’ombre
Jean-Claude Pirotte, Revermont, Le temps qu’il fait, 2008, page 95.
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