Retour à la maison ! Heureuse et triste à la fois. J’ai passé deux semaines super, je n’avais pas du tout envie de rentrer mais mine de rien, je suis contente d’être chez moi. Comme toute chose, les vacances ont une fin ! Snif ! Mais il faut bien retourner travailler si on veut avoir d’autres vacances ensuite !
J’avais prévu de faire des tas de choses pendant les fêtes : valider les corrections de la réviseuse linguistique sur Éternellement givrée, relire le tome 1 de ma série pour ados et arrimer certaines choses avec le tome 2, lire le manuscrit d’une amie, et lire au moins 3 livres qui attendent dans ma pile depuis le salon du livre de Montréal.
Mon planning était beaucoup trop optimiste ! Je suis parvenue à rendre la version finale d’Éternellement givrée de peine et de misère et je n’ai lu qu’un seul livre et c’était dans l’avion le 23 ! C’est vrai que j’avais prévu beaucoup de choses mais je ne pensais pas être autant occupée. Aucun regret ceci dit. Il faut vivre pour pouvoir écrire. Il faut s’amuser, se détendre et ensuite on peut replonger. Sauf que j’essaie depuis deux jours et je n’y arrive pas !
Ça m’arrive toujours après de longues pauses, je dois batailler pour recommencer à écrire. C’est pour ça que je ne m’arrête jamais plus de deux semaines. Là, ma dernière réelle séance d’écriture remonte au 29 novembre pour la fin du Nanowrimo. Une éternité donc, d’autant plus que relever ce défi m’a totalement vidée ! Pourtant, ça a été dur de faire autre chose qu’écrire pendant mes temps libres. Mais j’y suis arrivée et j’ai pu vraiment profiter de mes vacances !
Le problème, c’est que si aujourd’hui, j’ai envie d’écrire (cette envie ne me quitte jamais) je n’ai pas envie de fournir les efforts qu’il faut pour m’y remettre et je me connais, je sais que ça peut durer longtemps comme ça ! Quelqu’un aurait-il l’amabilité de me donner un bon coup de pied aux fesses pour me réveiller ? Mes personnages auraient-ils la gentillesse de revenir me harceler jour et nuit pour que je raconte leur histoire ?
Non mais franchement, quand j’écrivais et corrigeais Éternellement givrée, mes héroïnes de ma série pour ados ne voulaient pas me laisser tranquille et maintenant que la voie est libre, je ne les entends plus ! Pff ! À tous les coups, elles vont revenir au moment le plus inopportun ! Bon alors, je fais quoi ? J’attends que l’inspiration revienne (oui, oui, je crois encore au miracle de l’inspiration et au père Noël aussi !) ou je me secoue un peu pour replonger ?
Ah quel métier que celui d’auteur !