Commérages, jacasseries, papotages, cancans, racontars, babillages, colportages, et patati et patata
C’est étonnant comme la langue française est truffée de synonymes pour exprimer cette activité qui consiste à se régaler de ce que fait l’autre et à le colporter à tout va…
Habitante d’un petit village de campagne de Province, les commérages vont bon train…mais je crois que les commérages sévissent partout : voisins, associations, bureau, internet… et à toutes les époques (on imagine les intriguantes de la Cour du Roi ou la lavandière au lavoir…).
Vous avez peut être remarquer qu’il y a plusieurs sortes de « commères » :
- Il y a la commère spécialisée dans le morbide toujours prête à annoncer un décès ou une maladie grave de quelqu’un.
- Il y a celle spécialisée dans les histoires de coucheries, relations extra conjugales, les histoires d’amours « louches »…
- Et, encore celle incapable de garder un secret…
C’est curieux tout de même ce besoin de « commérer »… ils s’expliquent peut être par un besoin pressant de communiquer et de rompre la solitude. Pourtant, prenons garde car un simple petit potin peut s’avérer destructeur car il est impossible de reprendre des paroles prononcées.
Et, vous, avez-vous été la cible de commérages ?
Ou êtes-vous friand(e)s de petits potins ?
Connaissez-vous de véritables commères ?
P.S. j’aime bien les paroles de la chanson de la rumeur de Yves Duteil : (ici)