L'autre jour, soit avant les fêtes, à la radio, j'ai entendu que de 7 à 9 h, y'allait avoir des tas d'étoiles filantes, visibles de toute la planète.
Je vous passe les détails de la minute très longue durant laquelle je me suis demandé comment la planète entière pouvait voir des étoiles filantes, vu que, sauf erreur, s'il fait encore noir chez nous durant cette tranche horaire (fait clair entre 8h30 et 8h45, j'ai checké), dans d'autres parties du globe (j'avais écrit blog, mouahaha, déformation professionnelle), fait clair non ?
J'ai donc scruté le ciel, en grelottant, car ça caillait ferme.
Scruté en attendant mon bus. Nada.
Scruté en descendant du bus. Nada.
Scruté en arrivant au bureau. Et là, j'ai vu. C'était superbe : scintillant plus encore que l'étoile du berger, et ça bougeait vachement vite aussi. J'ai fait un vœu en croisant les doigts et les orteils. Puis j'ai continué à observer... cet avion qui se déplaçait.
Il est écrit que jamais dans ma vie je ne verrai une étoile filante.
Le lendemain, j'attendais mon bus en grelottant, mais sans scruter le ciel, puisque c'était plus l'heure des étoiles filantes invisibles.
Et j'ai vu. Des milliers de petits et gros flocons tout blancs. Qui tombaient. Avec les décos de noël encore allumées, c'était superbe. Il manquait juste le bruit des grelots des rennes de Papa Noël, et ça aurait été parfait.
Emouvant.
J'aime pas la période des fêtes, mais Dieu que c'était un beau moment.