Le gouverneur de Minya, Ahmed Diaa Eddine, dont dépend Samalut (où a eu lieu le drame), a estimé que « l’acte du policier était lié à son état mental » et non à la religion. Il a affirmé que le policier « avait essayé de tirer sur deux musulmans qui tentaient de le maîtriser mais n’avait plus de munitions ».
Une version différente a toutefois été donnée par un religieux copte. Se fondant sur les témoignages des blessés, tous Coptes, le père Morcos, de l’évêché de Samalut, a assuré que le policier avait repéré un groupe comprenant des femmes ne portant pas le voile islamique. Comprenant qu’il s’agissait de Coptes, il a tiré sur eux en criant « Allah Akbar », a-t-il ajouté.