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Publié le 14 janvier 2011 par Cecileportier

Demain donc, à l'invitation de Remue.net, tenter de répondre à la question, ce qu'internet change à l'écriture. Dans cette question, une autre lovée tout contre, ce que ça change à la lecture. Ce qui m'occupe en ce moment, dans l'écriture, pertube toutes mes lectures. Les contamine. Tentée, sur chaque chose lue, d'apposer toujours le même hashtag mental, d'indexer tout le flux d'informations à la même catégorie obsédante. Comme si tout parlait de cela, qui m'occupe en ce moment.

Et si j'appelle ensuite ce dièse accidentel : submergée.

La panique, alors, la panique et la tristesse de n'être pas assez grande pour accueillir tout cela.

Et puis, la nuit passe, au matin je vois ce que cette pluie de # a produit d'elle-même, à la faveur d'une toute petite inclinaison : des correspondances inattendues, une liberté supplémentaire.

Voilà, ce n'est pas la question à laquelle je dois répondre demain, mais c'est toujours ça de gagné.