Magazine Journal intime
Les humeurs d'Anaïs (39) : rire
Publié le 20 janvier 2008 par Anaïs ValenteJ'ai lu qu'il y a quelques décennies, l'homme riait 19 minutes par jour et qu'actuellement la moyenne est descendue à 6 minutes quotidiennes ! Moi qui pensait que la vie d’il y a quelques décennies était plus difficile à supporter : les charbonnages, les usines, l’absence de congés, les mariages arrangés. Et bien non. Il semble que notre vie actuelle nous fasse moins rire, beaucoup moins rire. Il y a de quoi pleurer non ? Versons d’abord une larme sur cette info déprimante à souhait. Ensuite, trouvons une solution !
La solution miracle, la voici la voilà : s'inscrire dans un club de rire. Comment, vous ignorez ce qu’est un club de rire ??? C’est un endroit où des tas de fêlés dans mon genre (dans le sens noble du mot « fêlé » j’entends) s’installent en cercle, se regardent en chien de faïence, et rient. « Ils rient de quoi ? » me direz-vous. Et bien de rien, ils rient. Simplement. Parce qu’on ne doit pas seulement rire lorsqu’on est joyeux, on doit maintenant être joyeux parce qu’on rit. Et plus on rit, plus on s’amuse, plus on rit, meilleure est la santé, plus on rit, plus on est de fous (ou l’inverse).
Moi j’adore cette idée. Rire pour le plaisir. Mais je doute de ma capacité à rire, comme ça, sur commande, moi qui ne ris déjà pas facilement face aux comédies qu’on nous sert à la louche au moment des fêtes (j’ai dormi devant les Visiteurs, j’ai pleuré devant Astérix, c’est grave docteur ?).
Où va donc le monde en 2008 ma bonne dame : être contrainte de m’inscrire dans un club de rire pour surmonter mon quotidien douloureux, mon job stressant, mes amours foireuses. Bref ma vie, tout simplement.
Moi je dis que rien ne vaudra jamais un bon fou rire spontané, naturel, inattendu, gênant, mal vu, mal perçu, qui choque les clients, le boss ou le tendre époux. Et s’il est contagieux, c’est mille fois mieux. Allez riez, jeunesse.
PS : pour l’adresse du Club de rire à Namur, contactez-moi…