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Burlesque : La review

Publié le 15 janvier 2011 par Theacidking
Tout d'abord, Bonne Année 2011 !  Je me fais de plus en plus rare étant donné les récents petits évènements qui ont secoué ma petite vie mais je rassure tout le monde: le Roi de l'Acide, contrairement à Ben Ali, ne compte pas tirer sa révérence (ou tirer sur la foule, quoique...). A l'occasion de cette nouvelle décénnie, je vous souhaite tous mes voeux de bonheur, d'argent, de succès, d'amour, d'amitié, bref, toute la joie du monde.
Mais là, j'ai envie de parler de Burlesque, le film, la comédie musicale tant attendue !
Synopsis
Burlesque : La reviewAli (Christina Aguilera) est une jeune femme provinciale. Elle choisit de quitter la misère et de repousser un avenir incertain en se rendant à Los Angeles afin de tenter de réaliser ses rêves. Aboutissant par hasard au Burlesque Lounge, un théâtre majestueux éprouvant de sérieuses difficultés et offrant une revue musicale inspirée, Ali décroche un emploi de serveuse grâce à Tess (Cher), la propriétaire du club et vedette principale du spectacle. En voyant les costumes extravagants et les mouvements osés présentés au Burlesque, la jeune ingénue fait le vœu de jouer un jour dans cet endroit. Elle développe une amitié avec une danseuse du spectacle (Julianne Hough), mais se découvre une ennemie – Nicky, une artiste jalouse (Kristen Bell) – et s'attire l'affection d'un barman aussi musicien prénommé Jack (Cam Gigandef). Peu à peu, elle réussit à passer du statut de serveuse à celui de vedette du show. Sa voix spectaculaire permet au Burlesque Lounge de retrouver sa gloire d'antan, avant qu'un homme d'affaires charismatique (Eric Dane) vienne toutefois faire une proposition alléchante…
Critique : Même si le scénario n'a rien de super original, il faut s'avouer une chose : Burlesque est ce qu'il prétend être, c'est à dire, un excellent divertissement sans recherche profonde d'un message politique ou je ne sais quoi. Non. Cependant, Burlesque, c'est une triple menace puisque c'est à la fois, le premier film de Christina Aguilera, le retour de Cher sur le grand écran et une première production pour Steven Antin. Depuis Nine, je m'étais dit "Plus jamais de la vie" sauf que là, quand Cher est sur le grand écran, je ne râte pas l'occasion. Bien avant que le film ne sorte, notre adorable presse française s'en est donné à coeur joie pour descendre le films en flammes, parlant d'un ShowGirls n°2, d'une imitation de Cabaret, d'un remake du terrible Glitters et j'en passe, parce que, au pays des droits de l'homme, vous ne pouvez pas passer de la chanson au cinéma : on vous fout dans un moule et à vous de tout faire pour vous faire accepter. Et ouais. Sauf que cette même presse a beaucoup écrit sur le film et en bien peu après sa sortie ( retournement de veste ou quoi ?).
Certes, Christina Aguilera n'est ni Meryl Streep, ni Sissy Spacek, mais sa voix, qui est une actrice à part entière, tient largement la route. Elle ne s'est pas contentée de pousser la chansonnette, elle a nourrit ses performances d'une profonde émotion. Cher est, une fois de plus, remarquable. Elle joue les main de velour dans un gant de fer avec talent et est la preuve vivante que, botox ou non, son visage sait toujours communiquer ce qu'il a à communiquer. Cam Gigandet fait ce qui lui est demandé, à savoir jouer les beaux gosses mystérieux. Stanley Tucci est toujours aussi bien. Kristen Bell est la preuve vivante que l'on peut passer de la télé au ciné et réussir (tiens, dans ta gueule, Sarah Michelle Gellar!) sans se cantonner au même rôles tout le temps (tiens, dans ta gueule, Jennifer Aniston). Pour le reste, rien à communiquer.
Christina a un petit truc d'actrice. Elle n'est pas mauvaise du tout. Surement parce qu'elle s'est bien différenciée en n'étant plus ce qu'elle est d'habitude : over maquillée. Au niveau Box Office, le film a très bien marché, démarrant le week end de ThansGiving à la 4ème place, puis la 3 ème et générant, seulement aux USA, bien plus de recettes que ce que des films comme Dreamgirls ou Nine ont pu générer dans le monde et ça, ça fait une grosse différence. Le - :
  • J'ai trouvé le film trop sombre. Je ne sais pas si c'est un effet voulu mais ça lui donne une tonalité presque ancienne.
  • Le Slogan du film, à savoir " It Takes A Legend To Make A Star" est un peu trop... mensonger. Oui, parce que la légende en question (Tess) ne transforme pas Ali en star. Elle l'épaule, la couve, la protège et lui apprend à se maquiller après l'avoir affichée (All rigt, GOD! You've got the job!) et rien d'autre.
  • La Bande Originale ne comporte pas toutes les chansons... même si l'essentiel est là, j'aurai bien aimé trouver le titre interprété par Kristen Bell... J'suis preneur s'il y a des pistes!
  • Bon, ok, Christina joue une petite provinciale pas franchement habituée au monde du show biz et compagnie mais bon, la voir balancer des "waw" à tout bout de champ m'a un peu agacé... On aurait dit les gens qui participent à D&CO et qui voient leur maison retappée en palais des mille et une nuits !
  • Tess & Cher sont très voir trop proches : comme Cher, Tess a tout apprit de sa mère qu'elle admire, comme Cher, Tess a le cul tatoué, comme Cher, Tess est très maternelle envers les jeunes talents, comme Cher, Tess a un look très étudié, comme Cher, Tess porte souvent des perruques, et comme Cher, Tess est une show woman, la danseuse Georgia porte le même prénom que la mère de Cher dans la réalité et j'en passe....
  •   Il n'y a pas de Duo Cher/Christina! Peut être que l'on a pas voulu tomber dans le cliché mais bon... Dommage !
  • Je m'attendais à une putain de scène sur la moto, genre romance à Los Angeles mais cela n'a pas eu lieu... Dommage !
  • Certaines critiques ont la langue pendue... ça critique le corps de Xtina qui aurait un peu grossi ces derniers temps, le visage de Cher qui réussit à défier le temps de laisser des traces sans être figée, et j'en passe...  Vous n'avez trouvé que ça à dire ?  Les rondeurs (relatives) de Christina Aguilera, c'est tout ce qui compte ? Enfin, quand il est question d'autres actrices, on dirait que vous êtes moins sévères mais on vous pardonne... votre jalousie. C'est quand même assez drôle venant de la part de personnes qui font dans le "Fuck, j'vous emmerde tous" à cracher sur tout le monde, comme une bande d'ados rebelles qui aimeraient s'affirmer en jouant sur ce qui est subversif et unique alors que ce genre d'attitude est ce qu'il y a de plus "commun"... Encore plus marrant quand ça vient de la part de personnes qui ont de sérieux soucis d'amour propre, qui sont des personnes qui misent beaucoup sur l'apparence physique des "autres" et qui devraient balayer devant leur porte.
Les + :
  • Le travail des acteurs est, au pire, très bon, au mieux honorable. Cher excelle dans l'art de jouer les patronnes exigeantes et protéctrices. Chaque duo qu'elle constitue, que ce soit avec Georgia, Ali, Nicky ou Sean est une relation forte et très chaleureuse. Il est vrai que les personnages joués par Cher au cinéma sont souvent proches de la personnalité et du vécu de la Star qu'elle est... c'est peut être ça qui fait qu'ils soient si authentiques et si bien interprétés.
  • L'univers glamour n'est pas lourd à mort. Certes, il y a de la paillette à fond, des effets à gogo mais on en ressort pas intoxiqué par l'univers du film, contrairement à d'autres films.
  • C'est un bonheur de voir Kristen Bell. Qu'elle continue comme ça et je suis sur qu'elle pourra devenir une grande actrice. 
  • En dehors de ses performances musicales, Christina Aguilera reste assez convaincante. Elle est une jeune provinciale mais elle n'est ni idiote, ni naïve et a une certaine éthique et ça rend bien ! Béyoncé et Taylor Swift devraient lui demander quelques leçons...
  • La multitude de personnages dans ce film ne fait pas de Burlesque une sorte de télénovélas musicale alors que Nine était une sorte de soap brésilien au format film. Certes, certains petits rôles n'ont pas de réelle fonction si ce n'est que d'être des petits rôles mais après tout, peu importe puisque c'est tout simplement leur rôle ! 
  • Bref, Burlesque a tenu ses promesses : une comédie musicale dans laquelle la musique est le moteur principal des émotions, où le show est à la fois sonore et visuel, où les acteurs font leur travail correctement et où l'on ne se targue pas d'une prétentieuse mission éducative du public venu se détendre pendant les congés d'hiver.

Ils ont dit :
"Je suis venue à la première pour voir Cher. Je ne lui ai pas parlé depuis un moment parce que ça fait un moment que l'on ne s'est pas vues mais on était copines. Je suis tellement contente qu'elle soit sur le grand écran à nouveau parce qu'elle nous a manqué. Elle ne déçoit pas. Cela aurait pu être joué d'une façon différente avec une ancienne beauté, tentant avec desespoir de garder son club mais non, cela n'aurait pas fonctionné puisque Cher est toujours aussi glamour. Sa voix est toujours aussi belle et puissante. Et comme je l'ai dit sur Twitter, sa performance d'entrée et celle de Christina en mettent plein la vue. Christina est aussi très douée. Je ne l'ai pas réellement suivie auparavant mais elle était spectaculaire dans son look, sa façon de chanter, de danser et de jouer. Elle m'est apparue si adorable. On a envie de l'apprécier. Je l'ai trouvée poignante et j'ai versé quelques larmes pour elle. Il y avait une belle alchimie entre elle et son compagnon. J'ai donné un calin à Cher et discuté avec Christina mais je n'ai pas pu prendre plus de photos, hélas !" Jane Fonda, Légende Hollywoodienne & Groupie à ses heures perdues.
" Burlesque est un divertissement grand public. Ce n'est ni un clip à rallonge ni une comédie qui cherche à dénoncer quoique ce soit. Les acteurs sont bons, la musique est bonne et c'est ce que le public aime. Christina Aguilera bénéficie est sous l'aile de Cher dans ce film, ce qui est encourageant pour une carrière au cinéma."Ellen Degeneres, animatrice télé normalement débile mais qui là, prouve le contraire.

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