Vous avez sans doute déjà vu cet extrait mais il est nécessaire à ce billet.
ALLIOT-MARIE propose d'aider la Tunisie dans la répressionenvoyé par SuperBeurkMan. - L'actualité du moment en vidéo.Quand la bêtise s'étale à ce point au sein du gouvernement d'une grande nation, à un poste ministériel qui devrait imposer le respect, cela en devient indécent...Aussi vais je pousser le bouchon plus loin dans la mesure où Madame Michèle Alliot-Marie s'est révélée une experte mondiale dans tout ce qui est détestable en politique : l'arrogance, la stupidité, l'impudeur, l'incompétence, la nullité.Cette fille à papa qui n'a eu comme mérite essentiel que de bien naître, puis de suivre une filière toute tracée ne mérite plus sa place comme Ministre des Affaires Étrangère : quel Français n'a pas ressenti un frisson de dégoût en consultant l'extrait plus haut ? J'en suis même venu, à ma grande honte, à regretter le pauvre Bernard Kouchner, c'est dire ma détresse !Nonobstant, à l'occasion des évènements en Tunisie où contrairement à beaucoup, je pense que rien n'est encore joué, force est de constater nos pseudos élites, politiques, intellectuelles et économiques, se déliter devant nous, chaque jour davantage.Nos éminents intellos, initiateurs de la "nouvelle philosophie" en 1974 sous le règne de Giscard, il y a 36 ans, excusez du peu, à force de compromissions et de relations incestueuses avec l'argent, les pouvoirs, les honneurs, le copinage, les néo-cons, l'extrême droite israélienne, une certaine Amérique, sont devenus la branche morte de la société française.Larguée, usée jusqu'à la trame, dépassée, détestée, cette intelligentsia ne survit que grâce à sa proximité avec les médias. Que deviendraient ces Finkielkraut, ces Bernard-Henri Lévy, ces Glucksmann si on leur ôtait leurs tribunes généreusement octroyés par les médiacrates pour annoner devant des millions de spectateurs ou de lecteurs leurs convictions biaisées et bien trop sélectives ?Survivraient-ils grâce à leur œuvres ? Rien n'est moins sûr.
Pourquoi une petite trentaine d'individus écume sans cesse les supports médiatiques à propos de tout et de n'importe quoi ? Pourquoi sont-ils omniprésents sur tous les canaux, à l'occasion du moindre évènement ? Pourquoi la même petite quinzaine de journalistes donne ses consultations sur un nombre incalculables de médias et supports ?
En France ne comptons nous pas des milliers de sommités intellectuelles prestigieuses capables de fournir leurs analyses sur le monde ?
Ne disposons nous pas de centaines de journalistes capables d'analyser une situation et non d'apparaître comme des propagandistes ? Car enfin, ils faut bien dire les choses : les Aphatie, Zemmour, Duhamel, entre autres, sont des tribuns politiquement engagés : ils parlent, argumentent, promeuvent leurs idées, donnent leurs opinions sans avoir à passer devant les urnes. Ils sont surtout très loin de l'image dévolue au journalisme qu'on pourrait espérer !Non pas que ces gens n'aient le droit de s'exprimer mais pour le moins, qu'ils perdent l'exclusivité éditoriale et la promotion publicitaire incroyable dont ils bénéficient, les propulsant systématiquement au firmament de l'actualité.
Incontestablement le manque de diversité et de pugnacité dans le paysage audiovisuel français pèse sur les débats. La vie intellectuelle et médiatique hexagonale ressemble étrangement à l'univers étriqué du Front National : au train où c'est parti, ces pauvres bouffons militants du front bas seront contraints de bouffer du Le Pen pendant 70 ans ! S'ils ne sortent pas sclérosés à ce compte...Madame Alliot-Marie proposait d'exporter le savoir-faire de nos braves CRS : allons plus loin ! Nous Peuple de France, proposons à nos amis étrangers, d'importer cette "élite" qui encombre nos médias depuis plus de trente ans !On ne demandera rien en échange, surtout débarrassez nous de cette engeance qui paralyse notre société depuis trop longtemps, désencombrez nous de ces suceurs de médias qui assèchent par leur voracité insatiable nos valeurs républicaines de tolérance, d'ouverture et de courage. N'attendez pas, chers collègues étrangers, épargnez vos remerciements, nous vous les offrons de bon cœur et surtout gardez les ! À après !