Bon, on ne va pas parler que de soi, hein.
Pendant qu’on se répète en boucle que la capitale s’endort, Megalopolis s’infiltre dans des soirées clandestines en sous-sol. On y investit les logements vides pour étudier la crise du logement, on va au théâtre en banlieue, on s’invite aux réunions publiques du Grand Paris et on regarde des films de gangsters modernes qui circulent en DVD dans les gares de RER.
Megalopolis, finalement, c’est un journal citoyen, avec un point de vue plus qu’une opinion, des partis pris mais pas d’a priori militant. Un magazine de journalistes, en somme. Des vrais.
Sinon, je vous recommanderais bien Incendies, et avec chaleur, mais j’imagine que d’autres l’ont fait avant moi.
Ou alors, Même la pluie. Une équipe espagnole qui vient tourner un film sur Colomb et l’esclavage des Indiens en Amérique Latine, en embauchant au rabais de la main d’œuvre locale. Sur un sujet comme ça, rester fin pendant une heure, c’était déjà une gageure. C’est réussi. Ensuite, bah… Bah.