La révolution est en danger

Publié le 17 janvier 2011 par Khanouf

Au lieu de se hâter de nommer un responsable pour le palais présidentiel, il aurait été mieux indiqué de délivrer des mandats d’arrêts à l’encontre de Ben Ali et de sa clique, c’est pourquoi, ces institutions qui continuent de fonctionner sont encore à la solde de l’ancien régime, et pour preuve encore le comportement de la télévision nationale qui passe sous silence la manif réprimée par "curieusement" des tirs horizontaux, donc très dangeureux, des gaz lacrymogène d’aujourd’hui dans la capital. Et une question se pose sur le but ou plutôt l’arrière pensée derrière cet appel lancé massivement hier soir pour dissuader qui voudrait faire cette manifestation. Il est à suggérer cette lecture : Ces fausses alarmes viennent de ceux qui se sont mis d’accords avec Ghanouchi pour constituer un gouvernement à la hâte et mettre enfin un pied dans l’étrier du pouvoir. Leur attente a trop duré, et leur envie d’occuper un fauteuil ministériel les étrangle. Ceux qui ont permis la naissance de cet espoir doivent veiller à ce qu’il ne soit pas tué dans l’œuf et ce par le retour massif et au plus vite à l’occupation de la rue et par la prise par la force du siège du RCD à Tunis et le contrôle de la radio télévision tunisienne.

PS : Nous avons tous vu la manifestation réprimée sur les chaines satellitaires, et voilà que la chaine nationale se « ressaisi » et en parle d’elle partiellement, comme si les événements se sont passés de l’autre coté de la planète.