Le problème à Opéra (oublie les Japonais), c’est que: tout coûte une patte, c’est pas bon, et les serveurs sont pas sympas. Ca, c’était avant le Dalayrac.
Le lieu: un bar qui n’a rien de plus que les autres, sauf une grande terrasse chauffée pour pêcher par tabagisme (nuit gravement) et un auvent rouge de bon augure, sur une petite place tranquille entre l’avenue de l’Opéra et la rue Sainte-Anne, cernée de métros pour tituber à l’aise jusqu’à l’enclos.
On y trouve: une ardoise de charcuterie à 11€, oui Monsieur, riche en rillettes et en coppa, un chilien (25€) qui réconcilie avec la vie, des serveuses belles comme le jour toujours prètes à tailler le bout de gras (Myriam si tu nous lis), des habitués, des banquiers, des touristes, le mannequin de passage et depuis un an, le troupeau du veau.
On aime: Vlad le patron qui va toujours bien, les apéros qui traînent en longueur, le rendez-vous central avec les potes qui habitent dans le 15ème, le soleil l’été, le chauffage l’hiver, les affiches des toilettes et pour ceux qui n’avaient pas compris, les serveuses.
Le Dalayrac c’est là:
2, rue Dalayrac 75002 Paris 01 42 96 54 57
Du lundi au samedi, de 11h à 22h