Le grand air. Enfin. La nature, sauvage, complètement enneigée. En foulant les sentiers des forêts pyrénéennes avec Alfred, je retrouve les sensations de ma jeunesse, quand j’étais gamin. Quand on se baladait en short même en plein mois décembre par moins 10°. C’était cool de crapahuter comme ça en cherchant un trésor, en combattant les méchants… C’étaient vraiment mes meilleurs week-ends. Samedi dans l’après-midi on partait avec tout notre matos, et on filait dans la boue et les arbres dénudés par l’automne. Le moment le plus sympa reste quand même celui où, à la tombée de la nuit, on s’allumait un bon gros feu juste devant la tente. Le temps béni de l’apéro arrivait enfin. Ambiance sonore assurée par les hululements des chouettes, à la lumière, le feu et la lune.
Et là ça partait à chaque fois en grandes discussions passionnées, sur la vie, la mort, l’amour, le tout émaillé de blagues bien potaches. C’est l’avantage de faire ça en hiver : les nuits sont plus longues. On commence tôt, on fini tard. En plus, on peut rester le pif collé au feu sans scrupules. Regarder béatement le jeu des flammes qui montent, s’éparpillent en mille lucioles. Fascinant.
JL
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble