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Les classes populaires ont de moins en moins accès aux études supérieures

Publié le 19 janvier 2011 par Veille-Education

La part d’étudiants issus des classes popu­laires dans les études supé­rieures s’est réduite ces quatre der­nières années, en par­ti­cu­lier dans les filières sélec­tives, selon des chiffres issus d’une enquête menée par l’Observatoire de la vie étudiante (OVE) mardi.

Si l’on com­pare 2010 à 2006, et même si « les popu­la­tions étudiées et la struc­ture et les condi­tions de l’enquête ont changé » entre ces deux dates, invi­tant à « inter­pré­ter les chiffres avec pré­cau­tion », selon l’OVE, il res­sort que la part des étudiants issus de classes popu­laires est pas­sée de 35% en 2006 à 31% en 2010 (à popu­la­tions égales)
Dans le détail, la pro­por­tion d’enfants d’agriculteurs, d’employés et d’ouvriers est pas­sée de 19% à 18% dans les classes pré­pa­ra­toires, de 21 à 20% dans les filières de santé, de 42 à 34% en Institut uni­ver­si­taire de tech­no­lo­gie (IUT) et de 53 à 49% dans les Sections de tech­ni­ciens supé­rieur (STS).

Sur la même période, la part des enfants dont les parents sont cadres ou pro­fes­sions supé­rieures est pas­sée de 49 à 51% en santé, de 22 à 27% en IUT et de 15 à 17% en STS. Elle a dimi­nué en classes pré­pa­ra­toires (51% en 2006 contre 50% en 2010), au pro­fit des classes moyennes (31 à 32%).

Source : Vous Nous Ils

Commentaire : On peut se demander quel rôle jouent le refus d’évaluer les méthodes d’enseignement de la lecture dans cet échec.
Des méthodes demandant à l’élève de construire lui même son savoir ne sont sans doute pas très favorables aux enfants de classes populaires.


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