Il y a un mois je corrigeais Absences, trois mois après l’avoir achevé. En septembre, quand j’ai posé la dernière phrase, je pensais que c’était un bon texte. Pendant la correction, j’ai revu mon jugement : les répétitions étaient partout, les maladresses, les tournures de phrases répétitives et malhabiles, sans parler des fautes (mais ça c’est presque normal)
Bref, je n’en étais plus aussi fière. Je me disais alors que je le corrigerais mais que jamais je n’oserai l’envoyer à un éditeur, en tout cas pas sans un très gros travail de réécriture.
Je pensais que Fugues, roman que j’ai écrit juste après, était bien meilleur. Et voilà, que presque quatre mois après l’avoir écrit, je le relis et le corrige. C’est pire ! Bien pire que ce que j’aurai cru. Ca va représenter des paragraphes entiers à réécrire pour être présentable. Quand je dis présentable, c’est-à-dire dont je sois fière et suffisamment contente (j’ai une tendance à vouloir la perfection sans être perfectionniste, je n’en ai bien souvent pas le courage). Et pourtant, je considère toujours Fugues comme meilleur qu’Absences. Il y a encore un mois, je pensais que sa correction serait plus facile et plus rapide… Ce n’est plus le cas aujourd’hui (et c’est là que je regrette de pas avoir un bureau fermé à clef pour ne pas être dérangée toutes les cinq minutes et m’y plonger très sérieusement)
Je n’ai pas encore osé regarder en détails les commentaires des bêta-lecteurs que j’ai récupéré pour Absences, la précédente correction est sans doute encore trop proche. J’attends encore un peu (le temps de récupérer toutes les « copies » histoire d’avoir tous les avis en même temps).
J’ai déjà peur de relire La R.A.T.P…. que je pensais aussi meilleur que Fugues ! Pfff, c’est sans fin ! ;)