Voyages et découvertes aussi.
J'admire les couturières qui transforment un bout de liberty ou de velours en une magnifique tunique, robe, jupette. Pour trois sous pour trois fois rien, pour le prix de leurs mains et avec leur coeur, c'est magique. J'aime le ronronnement rassurant de la machine à coudre, et je suis impressionnée par la dextérité de celles qui savent guider l'étoffe dans les griffes du pied presseur. Je crois que je n'y arriverais pas. Je laisse cet art aux quelques élites dont je ne fais pas partie.
Les tricoteuses aussi. J'en ai été, je n'y arrive plus, je prend ma suée à chaque diminution, j'ai toujours la trouille que mes deux côtés, mes deux manches ne soient pas de la même longueur, je n'arrive pas à compter mes "rangs"... je perd le fil, je m'embrouille, je suis trop pressée je crois, et puis les petites choses toutes faites sont si jolies, vraiment, je ne vois pas pourquoi je perdrais (?) du temps à tricoter un petit bidule pendant des semaines alors que dans les vitrines tout est déjà prêt à enfiler.
Celles aussi que savent faire partager simplement un peu de leur quotidien. Quelques lignes, simples, sobres, sans chichi suffisent à révéler leur univers sans dévoiler leur intimité. Elles écrivent bien. Ce sont des poétesses de la prose. Je les envie. J'aimerai écrire comme elles, pas d'exclamation hystérique, pas d'emballement excentrique, tout dans le bien posé, bien pensé, bien écrit.
Les photographes, les artistes, les bricoleuses, les bijouteuses... des petites merveilles se trouvent là à portée de clic.
Il y a les jeunes, les mémés, les familles, les intellos, les modeuses, les cuisinières, les littéraires : celles qui lisent et celles qui écrivent, les expatriées qui peuvent être tout à la fois, sauf jeune et mémé en même temps bien qu'il y ait de jeunes mémés, mais il y a aussi les jeunes et les mémés. Il y a aussi les mecs ! J'aime moins les blogs des mecs. Peu m'intéressent sauf certains.
Et bien sûr il y a MOI !