Douce nuit

Publié le 21 janvier 2011 par Elisabeth Leroy

"Ma chère, entends la douce nuit qui marche"

Disait Baudelaire comme démarche

Pour rendre à l'instant présent son atmosphère

Obscure qui enveloppe la ville en prières

Langoureuses ou paisibles ; pleins de remords

Sont les mortels : voilà planté le décor

Et si la douleur vient ici, il lui tend

La main et lui montre le soir qui descend.