Rufus

Publié le 21 janvier 2011 par Banalalban

L'œil a quelque chose à dire que le reste du corps n'y arrive pas.

On a beau penser à ces choses, l'œil ne le cache.

Ou bien l'œil le divulgue.

Allez-y vous, croyez-le.

Vas-y toi : je ne te crois plus.

Je le vois bien Rufus, que tu m'as bien démise parce que tu me lâches là alors qu'avant tu me mâchais : on va pas gâcher.

Tu n'y arrives pas : tu gesticules et tu balances, mais tu n'y parviens. À bien mal, vitupère. L'œil, tu vois, moi j'y vois.

Tu sais pas ce que c'est, tu sais pas...

Les telles traces.

L'œil est la bouche de ton cœur et ton cœur erre, rance.

Lâche ce verre, ne hausse pas, repose le, le ton.

Nul.

C'est ton œil tu sais : j'ai beaucoup lu Victor Hugo.

Et les grands romans.

Eau de rase.

Victor Hugo.

Je lui dis merci.

Je te dis au revoir.

Au revoir.

Quoi que. Soyons fastes. Restons sages, les enfants dorment, nous verrons bien demain : nous paraîtrons.

Nous sachions bien le faire, ensachons-nous encore.

Mais plus pour après. Je vois désormais grand.

Je vois ton œil qui ment. Je suis clairvoyante. Je ne suis plus.

Aveugle ?

Divorce.

Merci.

Sages.

(J'ai un chalazion)