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voyage à crédit

Publié le 22 janvier 2011 par Sophielucide

celine4

Figurez-vous qu’il était debout, leur ministre, assurément droit dans ses bottes. Mitterrand c’est un nom commun. On en avait déjà soupé de ce nom, bien sûr, et à la grimace encore, avec du porc dedans, et du fameux, même. Mais chez nous, n’est-ce pas, il s’agit de se coucher sur le vil, au bord de l’amer où la réputation demeure, qui se prolonge sur le sillage des persifleurs, tandis que celui-là, le neveu,  ses yeux ne cillaient pas, il se tenait bien raide, là, pas fier pour un sou, raide à faire peur.

On en a donc rigolé comme des cornichons. Ça fait drôle forcément, une exhumation par  un hardeur. Mais on  n’en pouvait rigoler nous, du spectacle pour pas un clou, à cause d’une liste qui n’en menait pas large en ce temps-là , aux travers grossiers, chemise brune qu’on grise en rose, et trop rapide pour être percutante, sauts de cabri sous micro  que je raille, l’erreur de ce vil, visage en nage sous l’effet, à la décharge de ses vents.  Notre gars erre, tenez : son double menton juste au ras du papillon, là où s’amassait quelques grumeaux caca, tout bredouillant d’une kyrielle de petits mots et commentaires avides mais connards.

Pour un mytheux,  il n’est jamais bien commode de sortir du tiroir mais pour un grammairien c’est encore bien pire, surtout que les gens de cette clique n’aiment pas du tout les assassins qui ne ventripotent. « C’est rien qu’un fasciste » qu’ils disent. Ils ne veulent recevoir à leur table que les gratte-papier qui leur vantent  mes exactions, parce que tous ces gens snobs, c’est des fils à Tonton.


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