Alors, chez moi :
- la salle de bain est devenue une annexe de la cuisine, où je fais vaillamment la vaisselle de l’assiette, le couteau, la fourchette, le verre, la tasse et le plat micro-ondes que j’ai gardés, petit kit de survie jusqu’au 2 février
- la chambre s’est transformée en cuisine et accueille mon stock incroyable d’essuies et loques en tous genres (comment puis-je avoir autant de matos alors que je ne nettoie jamais ?), ma collection de Tupperware (des vrais, pas d’imitations), ma déco, mes casseroles… enfin bref tout ce qui fait qu’une cuisine est une cuisine et tout ce qui ne devrait pas se trouver dans une chambre
- le living est un camp volant, avec ses fauteuils stockés devant le meuble PC (je n’ai donc plus accès audit PC) pour permettre un passage plus aisé, avec le contenu du buffet sur le sol, passque derrière le buffet, fallait faire passer des câbles électriques et que pour ce faire fallait bouger le buffet, lequel pesait, plein, sept tonnes au bas mot
- la cuisine est un chantier où trônent encore un micro ondes sur le sol (je vous dis pas la facilité d’accès) un frigo, un congélateur inaccessible because un meuble évier de trois tonnes se trouve devant et because une colonne de quatre tonnes se trouve devant le meuble évier, meuble évier et colonne qui devaient quitter les lieux samedi mais les quitteront ce soir, sinon je les extermine à la hache
- et moi, je tousse because la grippe au stade terminal et surtout la poussière intense, je fais crise d’asthme sur crise d’asthme, et je ne me nourris que de plats préparés, pas le choix. Vous me direz qu’en temps normal, je ne me nourris que de plats préparés, vilains. Mais je vous dirai que non : je cuis aussi des pâtes que je mange avec un bocal de sauce tomate, na. Et ça, je peux plus faire.
Aaaah, si je pouvais partir au soleil jusqu’au 2 février. Ou alors une thalasso ? Une croisière ? Une cure de sommeil ? Une retraite à Maredsous ? Une semaine à l’hôtel des tanneurs ? D’autres suggestions, chers lecteurs ???