Il y a trop de questions qui trottent dans tous les sens dans la tête. Il y a d’abords cette inquiétude persistante de voir les va-t-en-guerre l’emporter sur le « bon sens » avec l’irruption de tant de haine longtemps contenue et le déversement de la bile d’une rancœur refoulée. Et ce doute qui interroge du matin au soir ne verse pas dans l’acceptation du « fait accompli », mais sur le meilleur moyen à utiliser pour rassembler plus autour de l’idée d’en finir et au plus vite avec cet « état de fait » sans se renier et trahir la révolution par le maintient des anciens commis de Ben Ali dans un gouvernement de transition ainsi lesté pour ne pas dire sali. Alors que dire, comment trouver les mots pour décrire des frustrations et des sentiments d’être encore dans ces moments historiques incompris !
Il suffit pourtant dans un geste « patriote » qu’ils acceptent de partir de leur propre chef…
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