Alain Cadec estime que les collèges privés sont désavantagés par rapport au public. Le leader de l’opposition met ainsi en avant «un forfait (matériel) inférieur à 11 € par élève, une non-revalorisation du forfait externat (part personnel) et une aide à l’investissement qui n’évolue que de 12.000 €». Compte tenu que, dans le même temps, «le public progresse de 4M€, 412.000 € c’est insuffisant. Il faudrait 600.000€ par an pour entretenir les 33 collèges privés», estime encore Alain Cadec. «Nous allons au-delà des obligations fixées par la loi Falloux, lui répond Vincent Le Meaux. Les efforts doivent être partagés entre le privé et le public. Et s’il y a des différences, elles sont justifiées par la progression plus importante des effectifs dans le public». IsabelleNicolas s’étonne pour sa part que «lorsque c’était l’État qui fixait les dotations, l’enseignement privé s’en accommodait». La porte-parole des socialistes, à l’instar de son homoloque du groupe communiste Gérard Le Caër, en profite pour rappeler l’enseignement privé à ses obligations: «L’an passé, nous avions voté une rallonge de 300.000 € pour la dotation personnel, sous condition d’avoir un bilan de l’utilisation de ces fonds. Un seul collège a joué le jeu. L’enseignement catholique n’a pas respecté cette partie du contrat».