Moi qui adore Christophe depuis ses tout tout débuts, quand il déambulait timidement avec son pull de tortue (d’autant que j’adore les tortues terrestres), moi qui adore encore plus Christophe depuis la sortie de son album démentiellement dément (je vous en ai parlé ici), et bien je vais vous le dire : après l’avoir vu en concert, j’adore Christophe Willem (vous en doutiez ?). Voire plus. Si affinités.
Et je vais vous le dire tout de go : Christophe Willem, il est au taquet (pour reprendre son expression favorite, prononcée plus de 113,56 fois durant son concert). Au taquet.
Tout comme nous, les Belges. Et c’est pas moi qui l’dis, c’est lui. Et qu’il va faire un sitting ici, et que sa prochaine tournée sera exclusivement belge, et qu’il aurait bien aimé vivre ici (là j’ai un léger doute, vivre à Liège, alors que Namur existe, voyons). J’ai longtemps cru que les artistes disaient que, de tous les peuples de la Gaule, les belges étaient les plus forts, pour flatter notre petit ego de petit pays limitrophe… mais à force de l’entendre sur tous les concerts et à force d’entendre que les albums live sont systématiquement réalisés en Gelbique… je finis par le croire.
Bon, revenons à nos tortues, à savoir le concert.
Deux heures trente, qu’il a duré, le concert ! Deux heures trente d’énergie folle, de dynamisme inépuisable, de complicité avec le public, de respect total de son équipe, de mise en valeur de ses musiciens et de ses choristes. Deux heures trente d’une voix unique. Deux heures trente de rires, dont un fou rire mémorable et communicatif. Un vrai plaisir de la scène, qui se ressent à chaque instant. Pas du genre à venir faire son petit show et à repartir dès que possible. Que nenni ma bonne Dame. Plutôt du genre à bavarder, à raconter sa vie, à pratiquer l’autodérision. Et puis à chanter. Fort heureusement. A bien chanter. Ses classiques, bien sûr. Elu produit de l’année. Double je. Jacadi. Jacadi. Non je ne bégaie pas, c’est juste que Stéphanie, une ancienne candidate belge de la Nouvelle Star, était présente et a été invitée par Christophe à chanter ledit succès en duo. Joli moment. Jolis moments.
Et puis, enfin, Kiss the bride. Une version disco remixée aux « na na na na na na na na na na na » issus du big méga succès de Kylie Minogue, qui a provoqué chez moi un bref moment d’hystérie totalement incontrôlable, passque Kiss the bride, c’est ma préférée, celle qui me fait sourire, danser, rêver et aimer la vie. Oui. Tout ça grâce à une seule chanson ma bonne Dame. J’appelle ça la « turtle therapy ».
Voilà donc ce que j’appelle un concert réussi. Qui aura duré deux heures trente (au cas zoù vous l’auriez zoublié).
Un pur moment de bonheur. Un orgasme acoustique, tout simplement.
Message subliminal : Christophe, à ton prochain concert, commence par Kiss the bride, par pitié, passque me créer de telles frayeurs en attendant la dernière minute pour la chanter, c’est pas raisonnable. Je dirais même plus, c’est pas humain.
Cadeau bonux rien que pour vous, chères Madmoizelles : une photo inédite copyright Anaïs de Christophe prise lors d’un (presque) tête-à-tête en mai dernier. Alors, jalouses ?
(les lecteurs fidèles et anciens du blog connaissent cette photo, mais je vous la remets, tant qu'à faire)