Hier, 22 heures, je reçois un pote à dîner.
Je suis content, j'ai la pêche, j'ai la tchache aussi, on va se faire une de ces soirées, je ne vous dis que ça.
Mon pote aussi, il me l'a dit.
Pour l'occasion, il se fend même d'un cadeau à partager : il apporte un Meursault.
Peut-être aussi un Santenay, il n'y a pas que la Bourgogne dans la vie.
Bref, les sujets de conversation vont nous tomber tout chaud dans le bec.
Ding dong, voilà mon pote.
Il a, dans le mains, les deux vins.
"Entre, cher pote, entre donc".
J'avoue que mon pote avec ses présents, c'était mon pote en mieux.
Je vais chercher un tire-bouchon.
Je suis alors dans la cuisine et mon pote en mieux est au salon.
J'entends gling gling gling et cetera.
Je me dis "Retiens-toi" et tout haut, je lance : "C'est le Meursault ou le Santenay ?".
Lui : "Les deux, vieux".
On a beaucoup parlé de Véronèse hier soir.
Avec mon demi pote.