Lundi Fleur Bleue : Ariadne auf Naxos

Quand on est fleur bleue, on aime l’humour, l’amour et les histoires qui finissent bien. Mais parfois, elles commencent mal. Très mal.

C’est le cas d’Ariadne auf Naxos (Ariane à Naxos) de Richard Strauss.

En fait, c’est un opéra assez bizarre. Il est en deux parties : dans la première, on parle de l’opéra (c’est l’avant-représentation : on croise le ténor, la soprano, le compositeur, le commanditaire, un servante… en gros, il doit être jouer une comédie et un drame, mais le propriétaire des lieux impose que l’on joue les deux en même temps à la dernière minute)

Dans la deuxième partie, c’est l’opéra a proprement parlé : Ariane vient d’être abandonnée par Thésée sur l’île de Naxos (pour mémoire, il se barre avec la jeune soeur d’Ariane, sympa non ?) et ne souhaite que mourir. Les comédiens essayent de divertir la malheureuse mais rien n’y fait. Bacchus arrive sur l’île après avoir échappé à Circé (j’en ai déjà parlé ici de celle-là). Ariane croit que c’est Hermès venu l’emporter au royaume des Morts, Bacchus croit être retombé sous les ensorcellements de la sorcière. Mais finalement, ils tombent amoureux et tout fini bien !

L’extrait que je vous mets, c’est quand Bacchus et Ariadne se méprennent l’un sur l’autre. Alors je tiens à vous prévenir, c’est en allemand et c’est de la musique du début du 20ème siècle (1912) donc très loin des airs d’opéra « classiques » qu’on entend dans les publicités à la télé