Et me voici de retouur d'Angoulême. LE (plus) grand festival BD international du Monde. Résultat, curieusement j'ai pas vendu autant qu'il y a deux ans où j'étais tombé en rupture de stock le samedi soir. Pourtant, comme sur les autres salons je vends maintenant beaucoup plus, j'avais fait commander plus d'albums. Bref... Comme toujours il faisait froid, très froid, mais j'étais bien équipé. Et surtout, privilège de ma fonction, j'ai reçu le fameux précieux Cézame:
Avec ça, on peut aller partout ! Tout voir tout visiter.... Le hic c'est que, si on l'a, c'est qu'on vient pas en touriste mais bien pour bosser. Si bien que j'ai pas eu tellement le temps d'aller voir les dessineux et les blogueurs que j'aurais aimé rencontrer. Heureusement, je me suis quand même offert une heure del iberté où j'ai pu notamment (enfin) rencontrer Mayeule une dessineuse, angevine en plus, que j'avais pas eu le plaisir de rencontrer encore malgré que je suis son blog depuis longtemps, que je l'encourage (parce qu'entre autre, j'aime bien sa représentation du corps féminin, ça change des éternelles pin-up) et qu'on habite la même ville. Bien sur, je lui ai pris son album:
LOoSEUSE (mais pas que) éditions du Stylo bulle, un éditeur qui m'a semblé se spécialiser dans l'édition de blogueurs BD. Un album bien sympathique avec lequel j'ai passé un bon moment, et ceux à qui je l'ai prêté aussi. J'en avais déjà causé avec son auteure et j'avais peut-être été un peu sévère. Vrai que j'ai deux fois 20 ans + 2 et que je commence à avoir lu et vu beaucoup de choses, alors c'est plus difficile de me suprendre et de m'épater que quand j'étais plus jeune. Je me demande si j'apprécierais encore autant les BD humoristiques que j'ai adorées dans ma jeunesse du coup. Ce pourquoi je m'étais pas totalement bidonné en lisant les extraits de Looseuses (mais pas que). Mais en réalité c'est drôle ! si si... En plus Mayeule est sympatique, moi je la trouve talentueuse, (jeune et jolie en plus, ce qui ne gâte rien, mais ça elle est pas la seule) bref... Je la sens bien nous en faire d'autres chaque fois meilleures. Et dire qu'elle a du mal à réaliser et à admettre qu'elle EST auteure maintenant, mais si ! T'es une grande fille Mayeule, fonce ! (au moins, elle est pas prête de chopper la grosse tête du coup).
Vous savez, elle a cette impression "d'usuprer" sa place d'auteure. (ça c'est son côté Looseuse, heureusement, elle a aussi plein d'autres côtés supers) Mais ça va
lui passer, quand elle aura dédicacés une centaine d'albums sans relever la tête, elle ne doutera plus qu'on lui reconnaisse à juste titre ce statut. Du coup évidemment, j'ai eu la mienne, de
dédicace.Ouéééé ! C'est pas Karam ça ?
En couleur et tout. (j'avoue que j'ai ajouté le "pas" du bas). Elle est pas encore très rapide pour les faire, mais ça... c'est parce qu'il n'y pas encore souvent la queue devant son stand et qu'elle a peur de mal faire. Elle s'applique comme une élève consciencieuse, penchée sur sa dédicace, le bout de la langue qui dépasse au coin des lèvres... Mais ça viendra avec la pratique. Faut le temps qu'elle s'habitue à l'idée qu'elle est publiée ! Elle arrive pas encore à y croire. Et c'est bien normal. On se souviendra que je n'ai sorti mon premier Titus qu'à 39 ans. Et mes premiers travaux publiés à 29. C'est tellement difficile de trouver éditeur, quon a tôt fait d'avoir l'impression que notre tavail n'est jamais assez bon, alors que ce n'est pas forcément la raison des refus qu'on essuie. Du coup, quand soudain on vous dit,: OK, C'est bon, "on à jugé votre oeuvre digne d'être publiée chez nous" ben, on a du mal à le croire. En tous ca, moi j'y crois en cette petite, elle ira loin, je vous le dis !
Outre Mayeule, que je tenais vraiment à "voir en vrai" le festival a été, comme toujours, riche en rencontres de qualité. Parmi mes lecteurs notamment. Il y a toujours un moment où l'on a le temps de discuter avec certains et on découvre des gens vraiment intéressants. Je rencontre aussi de plus en plus souvent des personnes que je connais déjà depuis un moment via Facebook ou internet (par leur blog, au travers de jeux en ligne etc...) sans les avoir jamais vu. Et ça c'est toujours super parce qu'on s'apprécie déjà avant même de savoir la tête ou l'âge qu'on a.
Et, entre autre j'ai découvert, près de la Cathédrale, (quand on remonte la rue du Minage) le CARPE DIEM, un petit bistrot de sandwich-burgers maison bien sympa tenu par des jeunes (Beuuh ! j'aime pas ce mot ! ça me vieilli atrocement ! et puis ça veut rien dire) On va donc dire dire, tenu par Juliette et Romain, à qui je donnerais dans les 20 ans (comme Titus et sa bande) aidés parfois par Jeewai, (Trois personnages, deux gars une fille, tiens tiens, ça me rapelle quelque chose...) Avec qui j'ai smpathisé. Il ont des thés parfumés pas mauvais du tout, et vu le froid qu'il faisait, m'en suis pas privé. J'ai aussi goûté leur cuisine et j'avoue que le burger chèvre-bacon est super.
Bon cette année bien sur, il a pas neigé comme ça, mais c'est pour vous donner une idée des lieux. J'ai des proches qui ont bossé dans ce genre de boulot longtemps, et je peux vous dire que c'est pas pour les feignasses ! Aussi moi, ça m'épate de voir comment à eux deux ils arrivent à tenir la boutique depuis un an et demie sans capoter et sans nous servir de la daube Macdonaldienne. Alors rien que pour ça je dis Chapeau ! (Le chien c'est Foxy pour ceusses que ça intéresse)
Le truc karam, c'est qu'ils font décorer leurs tables par des BDéïstes comme celle-là par exemple aux couleurs de Maliki:
Et qu'ils m'ont proposé de leur en faire une. C'est justement tout ce que j'aime ! Les objets du genre. J'ai tout de suite accepté bien sur. D'abord c'est la classe de voir Titus ainsi "immortalisé" dans la résine, ensuite, j'adore aller dans un bistrot où les tables sont artistiquement travaillées. Eux ça leur fera une belle table, moi ça me fera de la pub, bref, un échange de bons procédés comme je les aime. J'ai hate d'y retourner l'an prochain (j'espère que je pourrai, en 2010 j'avais pas pu: colo du tome 2 à finir d'urgence oblige) pour voir la bête en vrai !
Bref, vous l'aurez compris, Angoulême, qu'on cartonne ou pas sur son stand, c'est quand même toujours des belles rencontres. Et rien que pour ça, ça vaut le coup de se peler pendant 4 jours. Vivement l'an prochain !